Euh... De l'aide ? (PV Léonie)

Je cessai d'être crisper en soupirant. Enfin ! Il en avait mis du temps. Je roulai sur le côté, dos à lui et m'étirai looooonnnnnguement !
Puis, je me levai et me dirigeai vers lui, le visage neutre. Il n'avait répondu à aucune de mes questions (J'en avais posé qu'une mais bon...) et ça me vexais. Qu'est-ce que j'avais mal fait là ?
Je passai devant sans lui adresser un regard et partis m'adosser à un autre arbre.

Je lui jetai un regard qui en disait long. Je faisais ce que je voulais non ? Et puis, je l'imitais pas ! Il m'avait vexée et je réagissais en conséquence. Je levai les yeux au ciel, cessant de lui porter attention. Pourquoi je lui répondrais alors que lui ne s'en était pas donné la peine ?
Voleuse de style ? Ah ouais ?!
Au fond, je bouillonais... Un peu... Un tout petit peu...

A la dernière phrase, je lui jetai un regard noir. Non mais essaie un peu pour voir ? T'oserais pas ! Il avait bien mieux à faire que de s'occuper d'une petite Tonnerre comme moi ! Je sais pas moi !
Je finis par lui tirer la langue (Parce qu'au fond j'étais vraiment qu'une gamine immature quand même !) et croisai les bras sur ma poitrine.

-Et tu comptes faire quoi pour ça ?

Je levai un sourcil.

- Bah... Oui...

Si je posai la question c'était que je voulais savoir, non ?

- Si tu veux pas me dire tant pis hein !

Je soupirai et me ré-appuyai contre l'arbre. Je le dévisageai, attendant quand même une réponse. Je voulai bien avoir une petite idée de son enfer.

Je souris et sortis exprès mes écouteurs (Vous avez déjà vu une Léonie sans son Mp3 non mais oh !). Je mis le volume assez fort pour ne pas l'entendre râler.
Puis, je le regardais un large sourire aux lèvres un air assourdissant dans les oreilles.

- Je crois que je vais faire la gueule encore un peu...

Juste pour le plaisir. Il était pas mal (Hum hum) quand il s'énervait en fait. Je secouais légèrement la tête et me détournais. A quoi je pense là au fait ?

Je commençais à entendre des grésillements dans mes oreilles. Je me retournai vers Dark, et ne vit que sa masse violette qui lui servait de chevelure.
Je jetai un coup d'oeil à l'appareil qui...

- Mais ça fume !!!

Je suis parfois pas très intelligente mais là, je savais très qui l'avait rendu comme ça. Un frisson de colère me parcoura, accompagné d'une vague d'életricité qui fit rendre l'âme pour de bon à mon mp3 qui explosa entre mes doigts.
Je lançai un regard noir à Dark. Je fais comment moi sans musique ?!

- Là, c'est toi qui va vivre un enfer mon gars !

Je me retins de broyer l'appareil entre mes doigts (si si j'en étais capable !), sinon après je pouvais plus le réparer du tout !
Je me retins de m'attendrir face à son sourire (Mais arrête de sourire M***E !), et aussi de taper du pied ou d'hurler ou... juste de faire un truc idiot.
Je respirais profondément et, sans prévenir, me téléportais dans la tour Or que je visualisais très bien dans ma tête. J'allais faire de sa chambre un véritable champ de ruines, un endroit inhabitable ! Près à exploser à tout moment ! Le charger à fond en électricité ! Faire tout ce dont j'étais capable pour lui pourrir la vie, là maintenant tout de suite.
Après je me procurerais une bombe Et...

Je m'arrêtais au milieu des marches.

- Elle est où sa chambre au fait ?

Je pris certainement un air débile, mais peu importait pour le moment.

Je serrai les poings... Avant de cogner dans le mur à ma droite pour me décharger un peu de ma rage.
Bon... C'était peut-être écrit sur sa porte, il suffisait de regarder.
Je me mis alors en marche "tranquillement" dans les couloirs, observant chaque porte.
Au bout d'un moment j'en eu marre, sans raison comme ça, et me téléportai à l'étage supérieur.
J'eus un sourire intérieur et ouvris la porte face à moi. Je la sentais bien cette chambre.
J'électrifiai mes mains, prête à tout griller...

Lorsque j'ouvris la porte, je fis une grimace. Pas de dégout, pas du tout... Mais ça agresse les yeux les couleurs de sa chambre !
Une grimace de douleur vint ensuite se peindre sur mon visage.

- Aïeuh !

Je soulevai un pied. J'avais l'impression qu'on me piquait les orteils.

- C'est quoi qu... ?

Bip. Bip. Bip.
Un portable ?! Je rêve ou un portable est carrément en train de m'agresser !?

- Il a mis sa chambre sous surveillance ou quoi ? grommelai-je en cherchant à me débarrasser de l'appareil.

Je finis par le griller... Bon, p't être qu'il pouvait encore fonctionner mais pour l'instant j'étais tranquille.
Je posai une main sur le mur à ma gauche et me concentrai suffisament pour qu'une odeur de brûler se fasse sentir.
Si l'envie de m'excuser me prendrait, je pouvais toujours dire que c'était de l'art contemporain.
Tout en souriant, je me dirigeai vers la salle de bain. Il avait l'air de bien s'aimer... un peu dans le genre narcissique. Si je la détruisais...

- C'est quoi ce bruit ?

Je me retournai vers le bureau et aperçu une imprimante vrombissante.

- C'est quoi cette chambre ?!

Je secouai la tête, un peu ahurie, avant de reporter mon attention sur la porte de la salle de bain.
"A nous deux!"
Je n'entendis même pas Takeshi entrer et parler car j'explosai avec rage la porte de ladite salle à grands coups de pieds.
Mes yeux tombèrent ensuite sur une brosse à dent dont je m'amusai à arracher les poils. Puis ce fut au tour des gels douches, shampoings et crèmes en tout genre que je jettai contre les murs.
" Nouvelle peinture !"
Et à m'acharner comme ça, sur la baignoire ou le lavabo par exemple, ma colère passa d'elle-même. Je soupirai avant de réaliser la "gravité" de ma bêtise.

- Bah... C'est pas grave. C'est un Master. Avec ses supers pouvoirs il va tout réparer en un clin d'oeil.

Si ça se trouve, ça se remettrai même tout seul en place !
Je posai les mains sur les hanches et admirai une dernière fois les dégâts.

- Pis... C'est plutôt pas mal comme déco...

Un sourire satisfait étira mes lèvres et je retournai dans la chambre, où Takeshi sauvait ses vêtements...

- Euh... Tu fais quoi là ?

- Tu quoi... ?

Je levai un sourcil perplexe à sa seconde remarque. Je ne compris pas tout de suite de quoi il parlait.

- Dormir par terre ?

Je n'eus pas le temps de lui demander de quoi il parlait exactement qu'il disparaissait.

- Hé !

Je me retournai vers la salle de bain, un air ahuri sur le visage.

- "ça devrait pas trop de déranger de dormir par terre le temps que tu aies tout réparé", imitai-je grossièrement.

"Et puis quoi encore ?"

Un gros silence s'installa dans la pièce ainsi que dans mes pensées. Mon visage prit progressivement un air choqué.

- DORMIR PAR TERRE !!??

Il en était hors de question ! C'est MA chambre ! Je me téléportai pour en avoir le coeur net et le vit, tranquillement en train de déballer ses affaire sur MON lit !

- Non mais je rêve ?!

Je bondis sur mon lit et le regardai avec défi.

- Okay pour réparer les dégats, mais il est hors de question que tu dormes là !

Même pas la peine d'y penser !
Me calmant petit à petit, j'observai le sol. Pour la première fois, je remarquai à quel point ma chambre était bordélique. Vêtements par ci, objets non identifiés par là.
Je crois bien que je me mis à rougir... J'avais presque honte : c'est dingue ça !

- Mais ça n'a rien à voir !!

"Vieux pervers !!" criai-je en pensée. Nan mais oh ! C'est une chambre de fille avant tout quoi ! Alors qu'il se dirigeait vers la commode, je lâchai :

- Tu te prends pour mon père là ou quoi ?

Enfin... C'était difficile de se prendre pour lui, étant donné qu'il était mort mais bon ! Réalisant qu'il allait, plus que réellement, s'installer dans MA chambre, squatter MES tiroirs et peut-être même MA salle de bain, je me téléportai devant la commode, manquant de me casser royalement la figure, et bloquai le tiroir de mon pied (Tiens ? J'suis encore pied nu ?).

- Pas pour toi en tout cas !

En plus, y avait ma faux dans ce tiroir, donc...

- Y a de la place chez tes groupies, j'en suis sûre !

Parce qu'il en avait forcément des groupies ! Comme tous les Masters ! C'est tellement logique !

- Quoi ?!

Je sentis le feu me monter aux joues.

- Mais n'importe quoi !...

Je détournai le regard vers la fenêtre. Je ne remarquai même pas qu'il avait presque ouvert l'armoire.

- Ton nouveau nom... ?

Dark ? C'était le sien ? C'était VRAIMENT son nom ?

- Franchement...

Je croisai les bras sur ma poitrine et souris.

- ... ça te va pas du tout !

Je ris doucement, puis pointai l'armoire du doigt, en repensant aux outils et autres bricoles à l'intérieur.

- Et si j'étais toi je l'ouvrirais pas, fis-je en reprenant un peu d'assurance.

Comment arrivait-il à me destabiliser comme ça ? C'était pas possible !