Vous auriez pas un oeil pour le Capitaine Crochet.

Jlui lançais un gros sourire sadique (genre à la Kyo avec Yuya).

-Pourquoi? Tu préfères que jte fasse des avances? Si c'est lcas, on peut s'arranger...
Dis-je en posant mon bras contre le mur, au dessus de son épaule.

Je souriais en continuant à regarder la porte.
-Ouais^^. Jvais ptètre garder ce genre finalement.

Dis-je sans la regarder mais en continuant à sourire en regardant la porte.

J'étais enfoui sous une montagne de papiers, cherchant désespérément un ancien traité de Biologie, lorsque des coups furent frappés à ma porte. J'entendis ce qui se disait de l'autre côté, et eus un petit sourire. Quand je disais que bien plus de monde qu'elle ne le pensait ne tenait à elle ... J'ouvris la porte, et accueillis les jeunes avec un air soucieux.

- On a besoin d'un œil, jeune homme ?

Je me passai la main dans les cheveux, dans un espoir de les recoiffer. Autant dire que ce ne fut pas très concluant ... Je souris.

- Ca va mieux comme ça ? Enfin bon. Entrez, je vais pas vous laisser languir dans le couloir.

Je les fis s'assoir dans mon bureau, puis m'adressai à Kazuuya.

- Retire ton cache-oeil.

L'oeil restant de Kazuuya me fixait avec anxiété. JE regardai son orbite vide, prenant des mesures de tête, puis regardai son oeil restant.

- Créer une partie du corps est quelque chose d'extremement délicat. C'est une véritable alchimie de muscles, nerfs, tendons ... Encore plus lorsque cela touche à la vision.

Je le fixai.

- Je te dis ça parce que je vais te rendre ton oeil. Mais je te le dis surtout parce que je veux que tu examines la valeur de la dette que tu auras envers moi, et son poids.

Je marquai une pause.

- Est-tu prêt à avoir une dette de tel poids envers moi ? Réfléchis bien.

J'eus un petit sourire.

- Tu es quelqu'un de bien, Kazuuya.

Je posai ma main sur son orbite vide, et ma paume commença à s'éclairer d'une forte lueur grisée. Je sentais les muscles, la chair, tout se reconstituer sous ma paume. Une fois le travail terminé, je me reculai, satisfait du résultat.

Kazuuya me regardai désormais de ses deux yeux bleu océan. J'avais juste introduit une lueur argentée dans l'oeil qui lui manquait, pour lui rappeler à jamais sa promesse. Je m'approchai de lui, et lui soufflai à l'oreille, pour que seul lui puisse entendre ces mots :

" Je t'ai donné un oeil parce que je crois que tu es quelqu'un de bien. Voilà à quoi tu vas payer ta dette : deviens quelqu'un de bien. Et... protège ceux qui te sont chers. Quand ils s'en vont, la peine est irréparable."

Je me reculai, et m'assis sur mon bureau.

Je secouai la tête.

- Tu n'as rien à dire. Respecte ta promesse, et ça m'ira.

J'eus une mine surprise.

- On m'a déjà traité de tous les noms, mais je crois que c'est la première fois qu'on me fait des compliments ainsi. Merci ...