Re: Mission de récupération d'Aëlita. (Dark, Himienaï, Karasu, Mist)

**Aëlita** Lun 9 Aoû - 15:02

Trop... Trop de gens. Tous, me regardaient. Tous, me fixaient. Dans tous leurs yeux... Je refusais de lire la tristesse pour n'y lire que la douleur et... La pitié ?
Lorsque je vis ce blond, à côté de moi, se faire guérir, comme ça, de nulle part, je sursautai, perdue. Comment... Comment il pouvait faire ça ?! Je ne l'avais vu que se téléporter jusque là ! Et contrôler l'électricité... Alors en fait... En fait il était comme moi ? Il contrôlait tout, sans limite ?
C'est alors seulement lorsque l'autre aux cheveux blancs me parla de me soigner que je compris. Non... Ici, ils n'étaient pas comme moi. Ils ne pouvaient pas comprendre...
Je n'avais qu'à peine écouter ce qu'il disait. J'avais refusé de me laisser avoir par de belles paroles, je m'étais obligée à me renfermer sur moi-même, encore.
Et pourtant, lorsque les autres arrivèrent, et que le brun partit, je fus tenter de le retenir. Pourquoi...? La seule réponse que me souffla mon coeur, c'était qu'au final, ici, avec eux... Je ne me sentais plus seule. Et le voir partir, s'éloigner... C'était le retour de ce sentiment d'abandon. Ce n'était que le début. Ce n'était que le premier qui partait. Mais les autres suivraient... J'en étais sûre.
Peu à peu, mes yeux figés par la peur de me retrouver de nouveau seule se tournèrent vers celui qui m'avait parlé. Encore ces cheveux blancs... Comme l'autre folle qui avait... Je serrai les dents. Je ne les laisserais pas m'abandonner. Je ne leur laisserais pas ce plaisir. Je partirais toute seule. Quand ils m'auront retiré ce bracelet, quand ils auront cessé de parler... Je partirais, seule, seule... Seule !
Mon regard dériva sur une blonde qui m'était encore inconnue. La lueur dans ses yeux... Je fronçai les sourcils, reculai de quelques pas, détournant le regard. Je ne veux plus voir ça. Non, non, et non ! Plus de pitié, plus de "douleur"... Ils ne peuvent même pas imaginer ce que j'ai vécu jusque là !
Je regardai alors tour à tour la rousse, l'autre aux cheveux violets, et... Le blond. Mes yeux s'attardèrent sur lui tandis que mon malaise augmentait. Je secouai brusquement la tête, perdant soudain l'équilibre et manquant de tomber. Je me repris au dernier moment. Si je tombe, je serais trop faible pour me relever, et je serais à leur merci...

-Non... Je ne veux pas, répondis-je enfin.

Je levai les yeux sur mon interlocuteur, cet homme étrange, calme, au regard doux mais pourtant énervé, agacé... Cette faible lueur de fureur que j'avais cru apercevoir dans ses prunelles alors qu'il parlait de ces "opposants". Une toux violente commença à me prendre et, lorsque je parvins seulement à me calmer, je détournai le regard, honteuse.

-Je veux pas que tu me soignes...

Je relevai la tête, l'observai, plantant mes yeux dans les siens.

-...Philos.

Je clignai de l'oeil sous la douleur qui me lançait dans l'épaule, tournant la tête. C'est à ce moment là que mon ventre se décida à me jouer un nouveau tour. Je flanchai, trop faible pour tenir sur mes jambes si fragiles, et tombai, ayant pour réflexe de m'accrocher à ce qui se trouvait près de moi. Lorsque j'aperçus ma main accrochée au poignet de ce... Light, j'écarquillai les yeux, apeurée, alors que mon coeur ratait un battement. Je le lâchai vivement, reculai, me traînant au sol. Je m'arrêtai lorsque mon dos rencontra les jambes de cette rousse. Je me tournai, aperçus son visage. Je croisai son regard. Mon coeur rata un nouveau battement, et, la respiration de plus en plus haletante, je m'écartai sur le côté, sentant les larmes couler peu à peu sur mon visage. Des larmes... Ca faisait... Longtemps... Longtemps qu'il n'y en avait pas eu sur mes joues...
Je me recroquevillai, m'enfermant dans mon monde, tentant de faire le vide, d'oublier tout, tout. Leur présence, leur voix, leur regard...
Je pleurais à chaude larme, perdue, misérable. J'étais lamentable... Tellement lamentable.

-Pourquoi... Pourquoi est-ce que vous êtes partout...?! hoquetai-je. Pourquoi... Pourquoi on ne me laisse pas souffrir, dépérir, mourir en paix...? Pourquoi... Pourquoi ?! criai-je alors qu'un craquement retentissait, venant directement de mon bracelet.

Une fissure... Serait-ce une ouverture qui pourrait m'aider à fuir...?

**Light** Mer 11 Aoû - 0:37

Je l'avais téléportée dans le bureau de Philos, ne sachant pas trop où aller, et avais écouté, patient, Philos commencer à tout lui expliquer. Les autres étaient arrivés, j'avais vu Mist, endormie dans un coin de la pièce, sur un canapé, et Karasu était reparti. Storm était également dans la pièce, cependant, j'étais tellement concentré sur ma tâche que je ne lui accordai qu'un pâle sourire.
Je sentis la plaie de ma jambe se résorber, avant de disparaître, ne laissant qu'une fine cicatrice -de plus...- sur ma peau. Je me détendis quelque peu, soulagé.

Aëlita, elle, cependant, refusait de se faire soigner. Il en avait des belles, Philos ! Depuis quand on demandait à un patient si il voulait se faire soigner où non ?! Elle crevait, la gamine ! Son refus me fit serrer les poings, et, lorsqu'elle tituba, se raccrocha à moi, avant de me lâcher brusquement pour tomber, je la regardai, sentant en moi l'énervement augmenter face à son attitude. Croyait-elle qu'elle était la seule à se sentir seule, à s'être sentie perdue, différente ?! Certes, elle avait plus de pouvoirs, mais la douleur, la solitude, étaient des sentiments qui ne changeaient pas de valeurs en fonction du pouvoir qui nous était confié.

Aussi, alors qu'elle se mit à sangloter, je m'accroupis en face d'elle, avant de lui répondre :

- Mais parce que nous aussi on s'est sentis seuls ! Tu crois quoi, que j'ai jamais été un gosse perdu comme toi, qu'ils ne l'ont jamais été ? Tu ... Tu ... T'ain ! Je supporte pas ça, dis-je en me redressant, regardant ailleurs, énervé, n'arrivant pas à mettre des mots sur ce que je voulais dire.

Je la regardai, avant de commencer à bafouiller, me laissant emporter par mes sentiments, mes yeux bleus brillant d'un éclat féroce.

- T'as ... t'as encore une famille qui t'aime, toi. T'as pas été battue, t'as pas vu tes parents crever, ou t'es pas orpheline, ou je ne sais quoi. Beaucoup ici, beaucoup trop connaissent cette douleur ! Si on est ici, c'est parce qu'on était que ... des enfants perdus, et que pour rien au monde, on voudrait que ça arrive aux autres ! Et t'entendre gâcher cette chance, abandonner sans même essayer de te battre, ça me ... oh et puis merde, laisse tomber ! dis-je en m'éloignant à grands pas, restant dans le bureau, tournant comme un lion en cage, tentant de me calmer.

J'avais vu le bracelet se fissurer, j'en étais conscient. Mais je préférais mille fois un bracelet brisé plutôt que son abandon total d'espoir. Ça avait toujours été mon seul bagage. Et voir quelqu'un refuser de se battre, c'était comme m'enfoncer un pieu dans l'estomac.

**Dark** Mer 11 Aoû - 14:31

J'avais regardé Karasu partir, avais écouté les paroles égoïstes de cette gosse, n'avais rien dit, rien fait. J'avais observé, tour à tour, le visage contrarié de Philos, celui agacé de Storm, l'air embêté d'Himienaï. Je n'avais fait que ça : voir.
Je L'avais vu, aussi. Dans un coin de la pièce, à l'abri. Ca avait suffi pour me rassurer. Je n'avais plus rien à faire ici. Rien qui me tenait à coeur en tout cas. Voir cette lueur dans les yeux de Light. Je haïssais tellement cette gamine ! Elle se plaignait sans même savoir ce que les autres avaient vécu. Etait persuadée d'être la fille la plus malheureuse du monde alors que Light... Light avait vécu tellement pire... Tellement pire.
Je soupirai, las de tous ces caprices, et pris la direction de la sortie.

-Je n'ai plus rien à faire ici non plus. Je vous laisse.

Posant ma main sur la poignée de la porte, je me tournai, et jetai un dernier coup d'oeil à la gamine.

-Je ne pourrais rien faire, de toute façon.

Je regardai une dernière fois le visage de Light, et sortis, prenant bien soin de refermer la porte derrière moi. Cette môme... Elle aurait dû mourir, tout à l'heure, finalement.

**Himienaï** Mer 11 Aoû - 19:08

Assise sur ma chaise, je reprenais doucement des couleurs normale.
Bon, l'avantage de la téléportation c'est que, même si je la supporte pas plus que le train, l'avion ou le bateau, c'est beaucoup plus rapide et les nausées disparaissent plus vite.
Tant mieux...
Quand Aëlita se heurta à mes jambes, visiblement perdue et affolé, je baissais sur elle des yeux rassurant.
Quand elle se raccrocha à Ligt, quand elle pleura, quand elle se plaignis, je ne retins pas un soupir.
Malgré tout, j'étais agacé, parce que Light avait raison, mais puisque nous étions passé par là, je savais aussi qu'elle mettrait un certain temps à nous croire.

J'étais fatigué, trop fatigué pour livrer ce combat.
Je n'étais pas la mieux placé, ni pour la rassurer, ni pour la soigner, ni pour lui expliquer se qui lui arrivait.
Doucement, je me levais, lancais un regard rassurer à Mist et un sourire à Philos, Storm et Ligth, qui ne le vis pas...

"Je le suis, vous vous en sortirez mieux sans moi."

Sans un mot de plus, je sortis de la pièce et regagnais lentement ma chambre.

**Aëlita** Jeu 12 Aoû - 17:14

Il partit. Elle le suivit. Tout deux s'éloignèrent. Je l'avais dit... Le brun, ce n'était que le début. Un à un, ils allaient tous partir, me laisser, encore.
Pourtant, les paroles du Blond, de ce Light, m'avaient affecté. Je l'avais d'abord fixé dans les yeux, plongeant dans cet océan enragé, serrant mon poignet, mon bracelet, collant mes mains à ma poitrine. Et puis, quand il s'était éloigné, quand les deux autres avaient quitté la salle, j'avais baissé la tête, silencieuse. J'étais égoïste, et je ne pensais qu'à moi, je le savais... Alors qu'ils cherchaient à m'aider, je les repoussais, leur criais de me laisser... J'ignorais totalement leur aide !
Mais est-ce qu'eux avaient manqué de faire du mal à leur proche sans parvenir à se contrôler ? Avaient-ils vu, à mon âge, des gens se faire tuer, des scientifiques leur faire des tonnes de piqûres, leur prélever du sang, les étudier, comme de vulgaires bêtes de laboratoire ?!
Les yeux bleus de mon... "sauveur", me revient en mémoire. Je serrai les dents. Cet éclat... Qui me dit qu'en fait, il n'avait pas vécu pire ?
"Il n'y a pas qu'une forme de courage, il y en a de toutes sortes."
Maman... C'est pareil pour la souffrance ? De combien de façon l'homme peut-il souffrir ? La réponse me fait peur. Le nombre me parait trop élever. Je veux pas savoir... Je veux pas savoir !
Je posai mes mains sur mon crâne, secouai la tête, avant de me figer, et d'écarquiller les yeux. Je relevai les yeux vers les trois personnes debout devant moi. Ces... voix. Je les ré-entends. Encore... Encore. Leurs voix...
Je regardai mon bracelet. Fissuré... Est-ce que la téléporta-...
Mais pour aller où ? Pour m'échapper où ? N'est-ce pas inutile, idiot...? Malheureusement... Si.
Ici, on me propose de m'aider, de me soutenir... On m'offre le loisir de me refaire des amis... Et malgré tout je cherche à être égoïste. A partir alors qu'ils viennent de risquer leur vie pour moi.
Qu'est-ce que j'attends en faisant ça ?! Qu'on vienne me chercher, encore et encore, qu'ils courent après moi, pour qu'ainsi, moi, de mon côté, je me sente mieux, protégée pourquoi pas. Qu'au moins j'aie l'impression qu'on veuille vraiment de moi quelque part...
Je fronçai les sourcils, fixai le sol, fermai durement les paupières. Je ne dis rien. Je refusai d'admettre mes torts devant eux. Je ne voulais pas voir ces sourires sur leur visage, je ne voulais pas leur donner raison. J'étais nulle, et alors ? Qu'est-ce que ça pourrait me faire ?
Lentement, je passai mes jambes sous moi, me mettant à genoux. Je posai une main sur mon épaule, et tentai de me guérir, sans un mot, espérant que ce pouvoir était débloqué.
Il l'était effectivement... Mais il était si faible que rien ne marchait. Je le sentais. Je le sentais mais lui ne réagissait pas. Je sentais tellement de choses en moi qui continuaient à dormir, refusant de se réveiller...

**Storm** Ven 13 Aoû - 23:22

Je suivais l'échange de paroles entre les personnes présentes. Petit à petit, il ne restait plus grand monde dans le bureau. J'étais toujours appuyée contre le meuble en bois d'Hikaru, et regardai la fenêtre. Aëlita ne pouvait rien écouter, rien comprendre, elle était trop terrorisée ... Elle me rappelait une jeune héroïne de livre enfermée dans un établissement où on lui faisait subir toutes sortes d'expériences à cause de son pouvoir. Quand j'entendais Light parler, je le regardais, étonnée par la violence de son discours. Lorsqu'il passait à côté de moi, je posai furtivement ma main sur son épaule, vainement consolatrice. Ce voyage et la vue de cette jeune fille l'avait blessé plus profondément que je n'aurais pu le croire. Quand à Aëlita, elle s'était recroquevillée dans un coin de la pièce.
Je me levai, passai silencieusement aux côtés d'Hikaru. Je caressai sa main, lui souriant doucement.

- Je m'en occupe, vas-y si tu veux ...

Mon murmure n'était audible que pour lui, et je continuai à m'avancer vers elle sans plus de paroles. Je m'accroupis en face d'Aëlita, la regardant. Dans mes yeux brillait une lueur non pas de pitié. Non, la pitié n'était pas le sentiment qu'il fallait ressentir pour elle. C'était une lueur de respect. De respect pour les épreuves qu'elle avait enduré, pour la vie qu'elle avait du abandonner. Je lui souris, la plus douce possible.

- Light a surement été trop brusque en voulant t'expliquer ce qu'il ressentait. Il a été, comme nous tous, choqué et haineux de voir que des êtres pouvaient être aussi inhumains. Tu lui pardonneras n'est-ce pas ?

Je laissai un instant de silence avant de tendre la main vers elle, maintenant tout de même une distance nécessaire pour son "bien-être". Mon sourire s'élargit, se transformant en sourire de bienvenue.

- Nous ne cherchons pas à te faire du mal. Nous voulons que tu trouves ici un refuge, un foyer ... Si tu le souhaites. Je ne me suis pas présentée. Je suis Storm, et bien que les circonstances ne soient pas joyeuses, je suis heureuse de te rencontrer.

**Aëlita** Sam 14 Aoû - 17:00

En apercevant cette blonde s'approcher de moi, je levais des yeux apeurés vers elle, serrant mes jambes contre moi. Ses paroles, bien que je me sois un instant bernée à les ignorer, me parurent plus chaleureuses que ce à quoi je m'attendais. Mais pourtant... Pourtant... Et si elle mentait ? J'ouvris la bouche, puis la refermai, indécise.
Instinctivement, mon regard se tourna vers le blond. Light... Choqué... Et haineux envers ces hommes à blouses blanches...? Je le fixai, quelques secondes, comme s'il avait la réponse, comme s'il allait me la souffler pour que je la répète à cette blonde.
Je finis par secouer la tête, me rendant compte de toutes les bêtises que je pouvais penser.
Leurs voix embrouillaient mon esprit, j'étais incapable de comprendre quoi que ce soit, je n'arrivais pas à contrôler la moindre pensée. Un mal de tête commençait à émerger, et plus l'annonce s'approchait, plus j'avais peur de laisser place à une crise, d'être totalement incapable d'arrêter ses pouvoirs qui allaient me submerger.
Je baissai les yeux sur mon bracelet qui commençai à se fissurer encore plus, et relevai soudainement la tête vers Light, comme si je lançai un appel à l'aide silencieux.
Me rendant compte de ce que je faisais, je détournai brusquement le regard, refoulait leurs sentiments de compassion, de tendresse, d'amitié... De... respect ? qui m'envahissait, et crachai :

-Vous n'allez... Vraiment rien me faire ? Même si... vous avez ces "trucs", vous aussi... Même si vous aussi vous... Enfin, vous n'êtes pas pareil que moi, non...? Moi... Je les ai tous... Tous...

**Light** Sam 14 Aoû - 17:35

Elle avait croisé mon regard deux fois. Deux fois, elle avait planté ses yeux dans les miens, deux fois, j'avais reçu son appel silencieux et désespéré en pleine figure, deux fois, elle s'était détournée, toujours plus craintive. Deux fois, j'avais trouvé cette gamine belle. Je secouai doucement la tête. J'étais stupide de penser ce genre de choses dans ce type de situation. Mon agacement s'était quelque peu dissipé, mais restait toujours dans un coin de ma tête.

Je regardai Storm faire, puis finalement Aëlita lui répondit, toujours plus de peur dans la voix, toujours plus de haine. Quand allait-elle comprendre ?... Je soupirai doucement, avant de me poser derrière Storm, les mains dans les poches, appuyé contre le bureau de Philos, sans aucun considération pour les papiers que j'écrasais. Il avait qu'à les ranger, hein.

- On le sait, que tu es différente, Aëlita, on le sait. Mais j'vois pas pourquoi on te rejetterait pour ça... Regarde, moi je suis carrément plus beau que tous les mecs de l'Institut réunis, et pourtant on ...

J'interceptai le regard de Philos, et je toussotai, m'arrêtant.

- Hé, oh, humour. Je pense qu'elle en a besoin aussi.

Et puis nan, c'est pas de l'humour. Je suis sérieux. Je suis le plus beau ! Point. Je reportai mon regard sur la petite.

- Ici, on est tous différents, tous. Et puis ... Bah ceux qui comprennent pas ça ne sont que des imbéciles. Tu sais, des nouveaux venus, j’en ai amenés ici, et un sacré paquet. Tous étaient perdus, avaient peur, tous. Certains avaient même fait des trucs pas jolis jolis ... Et pourtant, ils ont trouvé une place ici.

Je lui fis un petit sourire. J'étais persuadé que c'était ce dont elle avait besoin en ce moment.

- Et puis, la vraie différence de quelqu'un, c'est pas dans ces gadgets, là. C'est dans le cœur qu'elle se fait. Dans les sentiments, le passé, les affinités, les goûts, la façon de rire, de sourire, de penser. C'est ça, la vraie, la belle différence. Le fait que tu aies des pouvoirs immenses comme ceux-ci ne change rien vis à vis de ce que je pense de toi. Enfin ... A part le fait qu'il va falloir que je me tienne à carreau, parce que, avec un peu de maîtrise, tu me feras mordre la poussière, dis-je avec un rire.

**Storm** Sam 14 Aoû - 19:23

Je laissai parler Light, riant doucement en l'entendant vanter ses mérites. J'avais remarqué qu'Aëlita avait jeté deux fois des regards vers le Master blond, perdue. Elle paraissait chercher du réconfort, un soutien chez lui. J'espérais plus que tout qu'il pourrait lui donner ce qu'elle veut, car j'avais le sentiment que c'était le seul à pouvoir remplir le rôle qu'elle voulait lui donner. Je me tournai vers Aëlita après avoir regardé Light, mon sourire toujours sur les lèvres.

- Que tu possèdes tous les pouvoirs que l'Institut abrite ou non, cela ne fait pas de différence. Tu es comme nous, une personne un peu plus spéciale que les autres. Alors n'ai pas peur de nous, nous ne te ferrons rien de mal. Et si quelque chose arrive, nous serons là pour t'aider. Toujours.

Je me relevai, regardant les personnes présentes dans la salle avec un regard rassurant. Je me tournai de nouveau vers Aëlita, lui tendant de nouveau la main avec un sourire enjouée.

- Tu dois avoir hâte de voir ta nouvelle chambre, non ?

**Aëlita** Sam 14 Aoû - 21:49

Je l'avais regardé parlé, lui, et ses paroles, ses mots, son... humour. Et puis je l'avais écouté, elle, douce, gentille... Attachante. Il m'avait souri. Elle m'avait souri. Ils étaient là, avec moi, ce garçon aux cheveux blancs derrière, me regardant avec sérénité. Tour à tour, je les regardai, tous les trois.
La fille me tendit sa main, déclarant qu'elle allait me montrer où se trouvait ma chambre. Sans arrière pensée, sans amertume, j'avançai ma main pour saisir la sienne, quand, apercevant la fissure sur mon bracelet, je ramenai brusquement ma main contre moi et détournai le regard.

-Je... Je peux me relever toute seule et... te suivre.

La peur. La peur de lui faire mal sans le vouloir. La peur de les blesser, eux qui se montraient si gentils avec moi... J'avais envie de les croire, de me laisser bercer par cette vision du paradis qu'ils m'offraient.
Mais en la touchant, en serrant sa main dans la mienne, étais-je certaine de ne rien provoquer ? Ces... trucs... je ne les contrôlais pas. J'étais incapable de les contrôler.
Aussi, évitant son regard à elle, son regard à lui, je m'étais hissé sur mes jambes, titubante, lorsque mon ventre me lança à nouveau. Je tombai, pour changer, et, cette fois, me raccrochai à la main que cette fille m'avait tendu. Je relevai les yeux vers elle, lentement, les tournai vers le blond, et déglutis avec difficulté.
Il fallait que je reste calme. Il fallait que je me contrôle, que je ne panique pas.
Mais la douleur continuait à me tordre l'estomac. Elle me rongeait de l'intérieur, me volait ma vie.
Je commençai à trembler, mes jambes me menaçant de flancher à nouveau. J'étais tellement faible, si pitoyable... Et pourquoi, pourquoi rien ne se soignait, hein ?!
Je fermai les yeux, respirant avec difficulté, sentant le goût du sang me couler dans la gorge.
Je veux pas mourir... Je ne vais pas mourir, je le sais... Je ne sens pas ce froid qui est censé nous congeler lorsque l'on s'apprête à rendre l'âme. Mais pourtant j'ai si peur... J'ai tellement peur.
Je rouvris mes yeux, brûlant, observant cette fille à laquelle je m'accrochai pour ne pas tomber à nouveau. Les paupières lourdes, je regardai le blond, puis l'homme derrière. Ce Philos. Ma vue se brouillait, me faisait défaut. J'avais des vertiges. Trop de vertiges pour tenir debout sans me raccrocher à Elle.
Je resserrai ma poigne, comme si je me rattachai à la vie en m'accrochant à elle.

-Dé...solée, parvins-je à bafouiller. Désolée...

**Philos** Sam 14 Aoû - 23:14

J'avais laissé faire Storm et Light, constatant avec joie qu'au final, Aëlita semblait se détendre, et bien vouloir commencer à y croire. Cependant, lorsqu'elle se tordit de douleur, tituba, toussa du sang, je ne pus m'empêcher de me redresser.
Je la fixai, soudain sérieux.

- Aëlita, ton mal hurle dans ma tête. Je te promets que je ne te toucherai pas, mais excuse moi. Je ne peux pas te voir souffrir plus longtemps, dis-je en faisant s'activer mon pouvoir autour d'elle, régénérateur.

L'air voletait, tiède, autour d'elle, comme une caresse tendre. Je lui fis un petit sourire d'excuse, cependant aux aguets. Je ne la touchais pas, cependant un débordement de sa part n'était pas à exclure ... Mais je ne supportais pas de voir la souffrance se peindre sur ses traits.

- Et ne t'excuse pas, lui dis-je au bout de quelques secondes. Je ne connais que peu de personnes qui pourraient encore être conscientes dans ton état. Tu as été très courageuse, achevai-je avec un sourire fier.

**Storm** Sam 14 Aoû - 23:36

Je serrai fort la main d'Aëlita, sa toute petite main, dans la mienne, ma sensation de bonheur disparaissant derrière l'angoisse de la voir si faible. J'avais jeté un coup d'œil vers Hikaru, espérant qu'il fasse quelque chose. Je m'inquiétais de la voir si faible, je ne pouvais pas la guider jusqu'à sa chambre. Il fallait qu'elle se soigne. Quand j'entendais la voix de notre directeur s'élever, je soupirais de soulagement. Il allait la soigner ... Je sentais l'air autour d'elle, et je ressentais le pouvoir d'Hikaru autour d'elle, j'adressais à Aëlita un sourire rassurant. Oui Aëlita, il a raison. N'ai peur de rien, et laisse le faire. Tu iras mieux après.

**Aëlita** Sam 14 Aoû - 23:49

Peu à peu, doucement, la douleur commença à s'évaporer, avant de disparaître totalement. Il avait beau m'avoir demandé de ne pas bouger... J'aurais été incapable de faire le contraire. J'aurais été incapable de bouger, ou même de prononcer le moindre mot pour l'arrêter.
Et au final... Pourquoi aurais-je du l'arrêter ? Alors qu'il ne faisait tout ça que pour m'aider à aller mieux, à avancer, à revivre.
Récupérant ma capacité de bouger, et redevenant maîtresse de mes actes, j'évitai les regards qu'ils posaient sur moi, honteuse, et me redressai, retirant ma main de celle de la blonde. Je me mordis la lèvre inférieure, agacée d'avoir été vu si... misérable, malgré les paroles de ce Philos. Ce "désolée" qui m'avait échappé...
Et pourtant, gonflée d'orgueil, envahie par l'égoïste... J'avais beau devoir ma survie à cet homme aux cheveux blancs... Je savais que je ne le remercierais jamais.

-On... y va dans cette chambre ? finis-je par demander, hésitante.

Je réclamai. Je réclamai mon droit de rester ici, par l'intermédiaire de cette chambre. Parce qu'avec tout ce que j'arrivais à ressentir en eux, je n'arrivais même plus à me sentir menacée.
Mes sens, pourtant en éveil, ne guettaient aucun danger, et la moindre impression de manège, de mensonge, de trahison, qui aurait pu m'apparaître me paraissait bien trop improbable pour être vraie.
Je levai finalement mes yeux vers cette fille. Que m'avait-elle dit tout à l'heure déjà...? Ah, oui.

-Storm... Je t'attends.

Je la fixai dans les yeux, comme je l'avais fait à mon arrivée avec ce Philos lorsqu'il avait voulu me soigner. J'avais prononcé son nom à elle avec la même détermination, la même conviction dans la voix. Le seul nom que je n'avais pas encore prononcé et que je connaissais, c'était... Le Sien.
Les autres, partis, m'étaient inconnus. Eux, ils m'avaient abandonnée. Eux, ils...
Je soupirai intérieurement. Il fallait que j'arrête d'être aussi dure. Parce que... Je risquais de tout me prendre dessus après, n'est-ce pas ?

**Storm** Dim 15 Aoû - 0:10

J'étais presque heureuse qu'elle lâche ma main. Ce qui voulait dire qu'elle allait mieux, et qu'elle était redevenue assez forte pour se tenir seule debout. Je m'avançai vers elle, posant ma main sur son épaule avant de la retirer. Contact furtif, fluide, aérien. Contact pour lui assurer que tout allait bien. Je me tournai vers Hikaru et Light, les rassurant. Elle n'a plus rien a craindre, elle est avec moi. J'ouvris la porte du bureau, regardant Aëlita.

- Nous irons à droite, ce n'est pas loin. Tu verras, nos chambres sont toutes super grandes !

Je commençai à marcher dans le couloir, me tournant vers elle avec un sourire, lui enjoignant de me suivre. Je pointai mon doigt vers le fond du couloir, lui montrant la direction à prendre. C'était réel, ce n'était pas quelque chose d'inventé. Ta chambre t'attends Aëlita.

**Aëlita** Dim 15 Aoû - 1:03

Je la suivais, silencieuse, me dirigeant là où elle allait, empruntant les directions qu'elle m'indiquait. En sortant de la pièce, j'avais aperçu, cette fille, aux cheveux blancs, qui avait été si idiote...
Je secouai la tête, et tournai la tête vers... Storm. Son air enjoué me donnait envie de la connaître, de la découvrir, mais en même temps, j'étais trop fière pour entamer la conversation. Je ne ferais que répondre à ces questions si elle m'en posait, mais n'irait jamais jusqu'à lui adresser de moi-même la parole.
Je n'avais plus mal nulle part, et je sentais mes pouvoirs vibrer en moi, sans pourtant faire un carnage. Ils étaient scellé, dans ce bracelet, et seul s'échappait ce dont j'avais besoin.
Sauf que ce bracelet n'allait pas tarder à m'agacer.
Je me rendis compte que ces mois d'exil m'avait forgé un caractère mauvais et dur... Et pourtant, je n'arrivais pas du tout à penser plus aimablement. Un sentiment m'empêchait d'être... Normale.
Je retins un soupir agacé contre moi-même, continuai à suivre cette Storm.

-Tant... mieux, si elles sont grandes... répondis-je en tournant la tête, de peur de croiser son regard.

**Storm** Dim 15 Aoû - 13:29

Durant tout le trajet je lui indiquais où étaient les chambres des Masters qu'elle avaient déjà rencontrer, effleurant doucement le bois des ports. Au bout d'un moment, nous arrivions à sa chambre. Tout était spécialement pour elle, et, de plus, cette chambre permettait de maitriser occasionnellement une de ses crises. Je regardai Aëlita, toujours le même sourire sur les lèvres.

- Et voila, nous y sommes ! Je te laisse y entrer la première, après tout, c'est ta chambre ...

**Aëlita** Dim 15 Aoû - 15:39

On arriva devant "ma chambre". J'observai le bois, sentant mon coeur battra à tout rompre. Depuis combien de temps... Depuis combien de temps n'avais-je pas dormi dans un vrai lit ? Depuis combien de temps n'avais-je pas vraiment eu quelque chose qui m'appartenait vraiment ?
J'avais perdu mon chez moi depuis longtemps...
Mes doigts frôlèrent le bois, tandis que, jetant un coup d'oeil à la blonde, je ramenai vivement ma main contre moi, honteuse. J'ouvris enfin la porte, et entrai, prenant beaucoup, trop sans doute, sur moi pour cacher mon émerveillement. Je voulais pas qu'elle me voit accepter si facilement cette nouvelle vie, aussi paradisiaque soit-elle, sans aucune résistance. Je ne voulais pas abandonner trop tôt mon masque de méfiance, même si rien, absolument rien, en eux me faisait croire qu'il y avait de quoi douté.
J'observai les meubles ivoires, le grand lit aux draps crème. C'était... Une vraie petite chambre de Princesse. J'avais l'impression de vivre un rêve... A la différence près que tout n'était que réalité.
Je dus lutter, vraiment, pour ne pas courir partout, sauter sur le lit, me battre avec tous les coussins que je pouvais voir.
Enfin, je me tournai vers Storm, fixai son visage quelques secondes avant de demander :

-Mon bracelet... Vous allez me le retirer ?

**Storm** Dim 15 Aoû - 15:56

Elle s'avançait doucement dans sa nouvelle chambre, contenant surement son émerveillement. Je m'avançai moi aussi dans la pièce, regardant autour de moi. Elle était aussi spacieuse -voire plus- que nos chambres, et sa décoration était parfaite. J'espérais qu'elle se sentirait bien ici, et ça avait l'air d'être le cas. Enfin ... Je n'en étais pas sûre, mais en tout cas elle n'était pas partie en courant. Sa question me tirai de ma contemplation, et je m'accroupis près d'elle. Je pris doucement son poignet, sans la brusquer, et fermai les yeux. Je ne savais pas exactement la marche à suivre, mais je savais qu'étant Master, le bracelet se détacherait. Un petit cliquetis me donna confirmation, et je regardai la bracelet, ouvert dans ma main.

- Et voila, c'est surement mieux pour toi comme ça.

Je fouillais dans ma poche et sortis une petite clé que j'avais prise sur le bureau d'Hikaru. C'était une petite clé dorée où était gravée le signe de l'institut. Je lui tendis avec un sourire.

- Voila la clé de ta chambre. Tu pourras entrer et sortir à loisir, si tu veux te balader, visiter l'île ... Tu es libre de tes mouvements !

**Aëlita** Dim 15 Aoû - 18:59

Je l'observai retirer mon bracelet, sans opposer la moindre résistance. Non. Rien. Nada. Elle me l'a retiré... Comme si cela était évident. Sa douceur... C'en était presque troublant.
Je n'avais pas l'impression d'être un monstre, là, avec eux. J'avais l'impression d'être une Princesse, dans son palais, pour qui tout le monde était aux petits soins. Je clignai plusieurs fois des yeux, l'observant fermer les siens pour ouvrir ce bracelet. Finalement, je tournai la tête lorsqu'elle releva les yeux vers moi, et fis comme si de rien n'était, jusqu'à ce qu'elle m'offre la clé de ma chambre. J'écarquillai les yeux et la fixai, incrédule.

-Ma...

Je fermai brusquement ma bouche, préférant me taire. "Ma clé...?" Je serrai les dents et détournai le regard, honteuse.

-M... erci, articulai-je difficilement en prenant la clé de sa main.

**Storm** Dim 15 Aoû - 19:26

Je sentais qu'elle me regardais, et qu'elle avait brusquement détourné la tête, grâce aux particules d'air. Elle pris sa clé, ne laissant presque rien paraître, sauf un grand regard étonné, qui m'attira un sourire attendri. Je me relevai et regardai de nouveau autour de moi, le bracelet dans ma main. Le bracelet ... Je baissai le regard dessus, regardant la fissure qui s'y était formé. Elle devait avoir des pouvoirs énormes, une force hors du commun. Mais je ne l'enviais pas. Cela devait être un fardeau tellement lourd pour elle. Je me promis intérieurement que si Aëlita avait besoin de moi, je serais là, pour l'aider à porter le poids de ses pouvoirs, à lui donner des conseils si elle le voulait. A l'aider à sourire.
Je retournai mon regard Vers Aëlita, toujours aussi douce, comme une sorte de grande sœur.

- Tu devrais peut-être te reposer, enfin, c'est comme tu veux. Je peux m'en aller, si tu n'as plus besoin de moi. C'est toi qui décides.

Si elle préférais que je reste avec elle pour répondre à quelques question ou simplement pour ne pas rester seule, j'étais totalement d'accord.

**Aëlita** Dim 15 Aoû - 20:31

Je sentis son regard sur moi, doux, et me forçai à ne pas la regarder à mon tour, me concentrant sur les clés que je tenais dans mes mains. Doré, fine, avec un symbole que je ne reconnaissais pas.
Je tournai cependant la tête vers elle lorsqu'elle me demanda entre choisir qu'elle reste ou qu'elle parte. Je plongeai mes yeux dans les siens, d'un bleu azur époustouflant. Hésitante, je continuai à la fixer, muette.
Je n'avais pas envie de rester seule. J'avais envie qu'elle reste, qu'elle me parle, ou qu'elle soit tout simplement là.
Mais de une, je pouvais la blesser, sans le vouloir, maintenant que ce bracelet n'était plus autour de mon poignet.
De deux, je n'avais pas envie qu'elle me voit comme ça. Je ne voulais pas leur montrer ce sentiment qui trônait au fond de mon coeur, celui d'avoir besoin de quelqu'un, de toujours cherché à être accompagnée.
Je finis par m'éloigner, m'assis sur le lit, mon lit, maintenant, et regardai le bureau en bois clair qui se tenait là, près de la fenêtre aux rideaux tirés.

-Je peux rester seule. C'est plus un problème maintenant. Vous...

Je m'arrêtai dans ma phrase, tournai la tête vers elle et plantai de nouveau mes yeux dans les siens.

-...tu peux partir, terminai-je d'un ton peut-être un peu trop dur, à vrai dire.

**Storm** Dim 15 Aoû - 20:39

Je ne lâchai pas son regard quand elle me regardait, j'avais l'impression en la regardant qu'elle aurait aimé que je reste. Mais sa réponde démentait ce que je croyais. Son ton, plus dur à la fin de sa phrase, me surprirent un peu. Mais je ne cherchais pas à insister. Si elle voulait être seule, je pouvais le comprendre. Aussi je la saluai d'un signe de tête avant de faire demi-tour. Avant de refermer la porte, je la regardais.

- D'accord. Repose-toi bien Aëlita, et si tu as besoin de quelque chose, tu sais où nous trouver. Tu sais où me trouver.

Je lui souris une dernière fois avant de refermer doucement la porte derrière moi. J'espérais que j'avais fait le bon choix en n'insistant pas, mais je lui faisait confiance. Je me dirigeai vers le bureau d'Hikaru pour lui rendre le bracelet, et les rassurer. Tout allait bien. Enfin, j'en étais presque sûre ...

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