Nous allons nous en sortir! Il le faut! [Aoi, Leonie]

"Un baisé sur le front c'est tous ce que t'as trouvé :p"* dis je pour le taquiner un peu en souriant" heureuse que toi aussi tu sois sauf!" Je le serrais dans mes bras, alors que je le poussais à s'assoir" j'attends Léonie, je ne compte pas la laisser seule alors si tu veux bien attendre avec moi"

*hrp:après avoir vu ce dont il est capable...XD

A son regard je devinais qu'il ne la connaissais pas" c'est une amie, elle est démon tonnerre est je la considère presque comme ma petite sœur. A ce sujet Auxi n'est pas avec toi?" zut! pas Auxi Adel...je fais décidément aucun effort

hrp: vilaine fille jusqu'au bout tu remarqueras XD

Je vis Rafael et Aoi au loin, dans un coin de la cour. J'avais déjà vu ce garçon mais je n'arrivais pas à me souvenir où. En tout cas, je me rapprochai d'eux tout sourire aux lèvres. Les combats aux alentours m'excitaient plus qu'autre chose et je sentais une présence familière sur les lieux même si je savais pertinemment que ce ne pouvait pas être possible.

- Salve a tutti !!

Tout ces combats... réveillaient mon autre côté que je cachais depuis bien des années... et que personne ne devait voir.

- Aoi !! Et... Euh... Excuse-moi on se connait ?

Je souris.
"Bon vous vous connaissez..enfin un peu XD. Rafa est le seul eau de l'équipe et faudra être gentille avec lui! Pas de Brimades Léonie c'est d'accord ? ; )" je me mis à rire, même en temps de guerre je peux pas être sérieuse =="
"On part au front où on restent tapis ici?=3"la réponse allé de sois"on va au front"

Je lui tirai la langue en gamine qui se respecte.

- Mais je suis toujours gentille !! Et on va au front, c'est quoi cette question Aoi !

Sur ce je me tournai. Déjà deux ennemis nous avait repéré. C'était du rapide. La sensation de familier s'accentua encore. Je fronçai les sourcils en voyant derrière les deux individus une silhouette que j'aurai reconnu entre mille. C'était purement impossible ! Je mis mes écouteurs sur mes oreilles (et oui je les ai sur moi même par un temps pareil !). Une mélodie de Daft Punk s'entama. Je m'occupai l'esprit au cas-où l'autre moi aurait envie de bouger.

Je me tournai vers Rafael.

- Ils sont de quel type ? Si tu peux voir... Master... Etoile... Feu... Air... ?

Pour l'instant ils n'utilisaient pas leurs affinités.

- Vous me laissez celui avec un air de con, ok ?

Celui que je désignai ainsi était le grand brun derrière les deux autres ennemis. Celui qui se baladait avec une faux (!) et un pistolet à la ceinture. Kazuya. L'homme qui m'avait élevé pendant 7 ans. 7 ans où j'ai fuis ma mère, mon passé, mon enfance.

Je "vis" que ceux de devant n'étaient qu'innitiés, et que celui de derrière était étoile. Puis j'essayai de voir dans leur passé pour comprendre leur affinté.

- Ceux de devant sont air tous les deux... mais je ne sais pas qi ce sont des anges ou des démons... un d'entre eux est ange c'est sûr... celui de derrière... je n'arrive pas à "voir", dis-je alors que je revenais à moi. Je dégainai mon fleuret. J'attendis de voir ce qu'ils allaient faire.

- Bon c'est un Terre. Je le connais bien...

Sur ce je m'avançai vers eux. Je passai entre les deux premiers en me téléportant. Ils se retournèrent, surprise que je les ignore. Kazuya leur fit un signe de tête et reprirent leur route vers Aoi et Rafael.
Je me postai à une bonne distance de mon "ami"

- Je peux savoir ce que tu fous là ? sifflai-je, légèrement énervée par la situation.

Il me sourit de toutes ses dents et me répondit avec son calme habituel.

- Ce n'est pas comme ça qu'on accueille son tuteur, Léo' ?

J'électrifiai mes poings; Il secoua doucement la tête.

- M'appelle pas Léo' maintenant que t'es de leur côté !

Il rit doucement et je tapai du pied. Il avait vraiment le don de m'énerver !

- Je suis... ravi que tu réagisses comme ça. Si tu savais depuis combien de temps je voulais t'affronter...

Il y avait quelque chose d'étrange dans sa voix.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Il planta la lame de la faux au sol.

- Tu te souviens de ça ?
- Où l'as-tu trouvée ?
- C'est ta mère. Très belle et gentille femme au passage. Je m'étonne que tu sois aussi différente et que tu en ai peur.
- Tu l'as...
- Rencontrée, oui. Et elle m'a appris deux trois trucs sur toi... par exemple que tu as tué mon père.

Il me fixa avec froideur. Je baissai le regard. Comment avait-elle pu faire ça ? C'était elle qui m'avait poussé à le faire ? Tout ça c'était sa faute, alors pourquoi le monter contre moi ?
Des ronces emprisonnèrent mes jambes.

- C'est elle qui m'a dit de le faire ! Elle ne te la peut-être pas dit ça !

Cette fois j'électrifiai tout mon corps. Les ronces se recroquevillèrent sur elle. Il me regarda longuement m'énerver, les bras croisés.

- Si elle m'a dit ça mais elle ne t'a pas forcée à ce que je sache.
- J'ai fait ça pour qu'elle m'aime !! hurlai-je en me téléportant derrière lui.

Je voulus l'assommer mais il évita mon coup avec une facilité extraordinaire. Il rit.

- Ridicule. J'en attendai plus de la célèbre Faucheuse.

Je m'âpprêtais à aller lui donner un coup de main quand un des hommes me coupa la route.$

- Pas si vite le bourges, dit-il en riant doucement. Tu vas devoir de soucier de ta peau avant de la sienne, dit-il en créant une lame de vent.

Je fronçai les sourcils et créai une sphère d'eau.

- Je pense que vous n'avez aucun droit de me retenir, dis-je irrité.

- On parie? cria-t-il en s'élançant à l'attaque avec sa lame de vent.

"Le bourge!" non mais il va se prendre mon poing dans la gueule lui >_<
"1 contre 1 faut t'apprendre les bonnes manières"

Je retins un cri de rage.

- Tu ne sais pas de quoi tu parles !!!

Il rit de plus et ma colère ne fit que croître. Pire encore, ce côté sombre que je m'étais efforcée pendant de longues années de cacher ne voulait qu'une chose : sortir.

- Ah oui j'oubliais. J'ai fait quelque petites recherches pour compléter les informations que j'avais sur toi et , oh surprise! Léonie n'est pas ton vrai nom !
- ça suffit !!

Je me téléportai en rafales avec rage le frappant de toutes mes forces, résistant à l'envie de prendre ma faux et de le décapiter comme je l'avais si souvent fait.

- A chaque fois, les empreintes relevées sur les scènes de crime étaient celle d'une fillette entre 4 et 10 ans du nom de Yua Nishiyama. Et, elle est née le même jour que toi. Etrange n'est-ce pas ?

Je refusai de croire qu'il savait autant de chose sur moi. Il évitait mes coups un à un avec facilité mais je voyais bien qu'il perdait peu à peu de son calme en me parlant de ce passé que j'aurai voulu effacé. J'espérai que Rafael et Aoi n'entendaient rien. Ne comprenaient rien.
Je fus prise de tremblements et les larmes me venaient. Sans que je m'en rende compte, Kazuya m'avait enfermée dans une cage de ronces d'où je ne voyais plus le ciel. Juste lui. Et moi. Face à face. Je le vis appuyer sur la détente de son pistolet tout en me fonçant dessus le poing en l'air. Je savais ce qui m'attendait. C'était un Titan. Des lianes de ronces m'enserraient, me griffaient comme ce n'était pas permis.
Je fermai les yeux, retenant mes larmes de rage. La fureur qui montait en moi accompagnait la foudre qui me recouvrait entièrement avec toute la puissance dont j'étais capable. Ce qui n'était pas beaucoup par rapport à un étoile. Pourtant, je ris à mon tour. Un rire sinistre.

- Ce que tu es lent !

Je me déplaçais d'un pas sur le côté. J'entendis une première balle siffler à mes oreilles. Puis une seconde. La troisième vint perforer mon épaule droite. La troisième l'épaule gauche. La quatrième, je le savais, viserait ma tête. Après ça il me frapperait sûrement de toutes ses forces jusqu'à ce qu'il ne reste rien de moi en ce monde.
Je rouvris les yeux et les fixai. Son arme était contre mon front.

- Alors ? Je rêve ou... tu trembles ?

En apparence je semblait calme mais ma fureur était à son comble. Pourtant j'étais incapable de bouger, je me vidai lentement de mon sang.
Il laissa tomber son arme dans un rictus. Des lianes tentèrent de m'étrangler mais l'électricité qui mentouraient les grillaient. Il abattit son poing sur mon visage, m'envoyant valser dans l'eau. Je fus surprise d'aller jusqu'à toucher le fond. Des poissons qui nageaient là furent immédiatement grillés. L'eau s'infiltrait dans mes blessures.
J'avais refusé de me battre.
Lâche.
J'étais une lâche.
...
Maintenant qu'il m'avait hors d'état de nuire, il ferait quoi ?
Il s'en prendra à tes amis. Laisse-moi faire maintenant.
Je me laissai aller, doucement vers les ténèbres. La mort était si douce.

Je donnais une impulsion dans mes jambes et retournai à l'air libre. Mes yeux me piquaient, mais ce n'était rien comparé à la fureur qui me brûlait le coeur.
Le reflet doré de mes pupilles à la surface de l'eau était synonyme de ma nouvelle puissance. Cette puissance qui me permettra de sauver le peu d'honneur qu'il me reste et mes amis. Ma soeur.

Je me téléportai sur le manche en métal à l'horizontal de la faux et m'y tins en équilibre. Je le regardai quelques secondes s'éloigner tout en enfonçant les bouts de tissu de mes vêtements dans mes plaies saignantes.

- Tu vas où comme ça ? On vient à peine de commencer, fis-je, nonchalante.

Il se retourna. Je crus voir un éclair passer dans ses yeux. Il semblait... ravi. Il allait vite déchanter. Il voulait se la jouer gros dur alors qu'il n'était rien.

- J'attendais ce moment depuis si longtemps.
- Pfff.

Frimeur va ! Alors qu'il commençait à peine à faire demi tour, je mis pied à terre et retirai la lame de la faux du sol. Tout en me téléportant derrière lui, je la fis tournoyer d'un petit mouvement du poignet. J'aurai très bien pu le décapiter en une fraction de secondes mais ça aurait été trop simple... Et mes amis n'aurait pas eu le temps de s'amuser avec leurs adversaires.

- ON va discuter un peu...

Des ronces s'élevèrent du sol et tentèrent de m'immobiliser mais je les découpais sans même y faire attention. Je ne cessai pas ce plaisant mouvement de rotation de la faux. C'était fou à quel point le sifflement de sa lame me faisait du bien.

- Tu ne sais faire que ça ? C'est nul !

Cette fois, ce fut le sol qui se souleva. J'eus un rire moqueur.

- Ce n'est pas largement mieux.

Il se retournai rapidement, mais certainement pas assez car ce fut moi, cette fois, qui n'eut aucun problème pour l'éviter.

- Cesse de faire ta maligne. Tu vas payer pour tes crimes !
Et blablabla et blablabla. T'en a beaucoup comme ça, mauviette.

Je remarquai que nous étions vachement haut dans le ciel. Il leva son flingue vers moi, que je découpis en rondelles.

- C'est pas de la très bonne qualité dis moi. Je peux savoir ce que tu fous avec eux au fait. Si c'est juste pour assouvir ta soif de vengeance c'est super pourri comme plan. J'espère que t'a demandé à ma mère de t'entraîner un minimum, parce que t'as aucune chance contre moi.
- Tu changes bien vite de discours, Yua.