Re: Une dernière fois [libre]

**Usagi** Dim 23 Aoû - 22:36

Il s'effondra devant moi, inconscient.
Le sol tanga soudain violement sous mes pieds, et je tombais à genoux.
Je me traînais jusqu'à lui et le retournais délicatement, usant de mes dernières forces.
Je me penchais sur lui, et une de mes larmes roula sur ma joue avant de s'écraser sur la sienne.

- Tu n'as pas eu une vie facile, haletais-je. Pardonne moi te t'avoir fait revivre tout ça...pardonne moi...

Je m'alongeais doucement, au fur et à mesure que mes dernières forces m'abandonnaient. Ma tête se posa sur sa poitrine au moment où je perdais connaissance.

**Karasu** Dim 23 Aoû - 22:48

Je finis par reprendre connaissance.

Mon front saignait mais je ne m'en rendais pas encore compte. J'avais surtout mal à la tête comme si j'avais heurté un mur (peut être parce que c'était le cas aussi).

Je vis Usagi sur moi. Elle semblait inconsciente.

Mon cœur accéléra et je me redressai.

Elle avait perdu une certaine dose de sang.

Je posai ma main sur sa blessure et stoppai l'hémorragie en la recouvrant de glace.

Je sentais encore son cœur battre mais elle avait besoin de soin.

Je la pris dans mes bras.

"Pourquoi tu as insisté?" Lui demandai-je tristement.

Je m'en voulais de lui avoir fait ça. Peut être qu'elle me détesterait suffisamment pour ne pas vouloir me revoir...

Je la mis sur mon dos et me transformai en un grand guépard.

Je partis à vive allure en direction de l'infirmerie.

Une fois arrivé, j'y rentrai et la posai sur un lit et appelai l'infirmière.

J'enlevai la glace de sa blessure et elle la soigna. Elle me dit qu'elle ne devrait pas mettre trop de temps avant de se réveiller.

J'eus un soupir de soulagement.

Elle soigna ma blessure au front puis je lui demandai de ne pas lui dire qui l'avait emmenée ici.

Je lui jetai un dernier regard triste et désolé puis quittai l'infirmerie en sautant par la fenêtre pour être sûr de ne plus croiser personne.

**Usagi** Dim 23 Aoû - 22:57

Je m'éveillais enfin, ce qui me sembla être une ou deux fin du monde plus tard.
Tient, j'étais vivante ? Oui, il n'y avait que dans la vie qu'on ne pouvait avoir décement aussi mal...
Je portais une main à mon cou...de larges cicatrices boursoufflées le traversait de part en part. Mon omoplate était douleureuse, mais lorsque je me redressais, elle resta en place.
Réparée aussi. Mais comment avais-je atteris ici ?
Et puis, c'étais où, ici ?
Un mal de crane horrible tambourinait contre mon plafonnier, et je retombais dans mon oreiller, épuisée.
Epuisée, mais vivante...

- Tu vois Akira, j'avais raison...murmurais-je, avant de replonger dans un sommeil sans rêves.

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