Une danse (Kumiko)

Nous venions d'atteindre la piste de danse, il y avait beaucoup de monde. Je me tournais vers elle. "Tu es prête pour une danse?"

Nous commençames a danser, de manière plutôt maladroite je dois l'avouer, je tentais une conversation.
"Et bien, comment ça se fait que nous ne nous soyons jamais rencontrés?"

"Et bien un peu plus d'une semaine et vous, kumiko?" Je me concentrais surtout sur ce que l'on disait et à faire attention de ne pas lui écraser les pieds... Pitié Gaïa, faites que je ne lui écrase pas les pieds...

Je souris (a nouveau).
"Vraiment? Mais le calme et le silence devienne pesant à la longue, j'en ais fait l'expérience."

"Et bien si ça vous soulages tant mieux. Chaque personne a une dose de calme et de silence dont il a besoin, c'est juste que la votre doit être plus grande que la mienne."
La musique venait de changer. Nous continuions de danser.

Je lui souris "Pour quelqu'un qui ne sait pas danser, vous êtes doués."

Allons-bon, on ne faisait désormais que se complimenter.
"Je ne pense pas mais si vous le pensez alors c'est que ça doit être vrai."
Je tentais de m'appliquer et la fit tourner.
"En tout cas vous êtes ravissante ce soir, comment se fait il que vous étiez seul jusqu'à mon arrivé?"

"Pourquoi ça? Vous méritez comme toutes les autres de danser."
Je la fixais, puis finis par détourner le regard.

"Ne dites pas ce genre de mensonges voyons, vous êtes très belles, plus belles que bien d'autres filles sans aucun goût. Et puis il ne faut pas croire vous aussi vous avez du charme."
Ca m'agaçait qu'une fille aussi jolie se croit si banal, qui avez put lui mettre de telles sornettes dans la tête?

Je souris, elle était vraiment mignonne.
"Et bien j'ai vraiment eu de la chance de eu aucune cavalière car au final j'y ais gagné." Je lui fis un clin d'oeil.

Elle était désormais rouge comme une tomate,son petit sourire mi-figue mi-raisin allait très bien avec son teint. Ressaisis toi vieux, c'est pas cool de tomber amoureux de la première inconnue mignonne que tu croise... Je sentis que je commençais à rougir à mon tour. C'est pas bon...

"Bien sur." Je la suivis hors de la piste. Nous nous assîmes sur des chaises.
"euh..." *gros silence*

Je compris vite qu'elle voulait briser la glace, moi même cela faisait quelques minutes que j'essayais de trouver un sujet, aussi lorsqu'elle me posa sa question je m'empressais de répondre:
"Je n'en ais pas encore, mais si je devais en avoir une je souhaiterais que ça soit terre. Et vous?