Prends ces mots comme tu voudras mais ce seront les derniers
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Terrae, Institut pour jeunes aux capacités ... hors du commun. :: Tour Or :: Chambre des Masters :: Chambre de Dark
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Prends ces mots comme tu voudras mais ce seront les derniers
Un aigle blanc passa par la fenêtre et entra dans la chambre. Il se dirigea vers le lit sur lequel il lâcha un boitier de CD sur lequel une plume de corbeau est attachée grâce à une fine couche de glace, qui tomba sur le matelas. A cet instant, la glace disparut et l'aigle ressortit par la fenêtre.
- Spoiler:
- La caméra s’allume et Karasu, assis sur son lit apparaît à l’écran. Il semble attendre quelque chose. Au bout de quelques secondes, il semble remarquer quelque chose.
-Et mince, le bouton rouge s’était allumé. Dit-il d’un ton blasé.
Il se mit à toussoter et prit un air sérieux avant de regarder la caméra avec un sourire provocant et mauvais, pratiquement arrogant.
-Salut Dark.
Karasu éclata de rire et se passa la main dans les cheveux, presque désespéré.
-J’arrive toujours pas à comprendre pourquoi je prends la peine de te filmer ça.
Il soupira avec un soupire qui signifiait "mais bon puisque je dois le faire…" et fixa de nouveau l’écran.
-Je voulais surtout te dire un truc : je ne t’ai jamais considéré comme un ami et encore moins comme mon meilleur ami. J’espère que ce n’est qu’une confirmation et non une nouvelle pour toi sinon, c’est que ton cas est pire que ce que je pensais.
Il fixa l’écran et se passa la main dans les cheveux pour dégager son visage.
-Après tout, comment un gars comme toi pourrait être mon meilleur ami? T’as fait quoi pour moi depuis qu’on se connait? Tu m’as emmené à l’infirmerie quand j’ai failli mourir? Bravo, t’as fait que prolonger l’agonie dans laquelle j’étais plongé depuis plus d’un an. Franchement, merci pour l’aide que t’as apporté à ton "meilleur ami". Je sais que je n’ai jamais rien fait pour t’aider mais bon, pour mon cas c’est normal : je ne vois pas l’intérêt d’aider quelqu’un qui n’était au bout du compte qu’une simple connaissance.
Et puis, t’es juste un comédien pourri. N’importe quel abrutis serait capable de voir quand t’as un truc qui te tracasse et quand t’es pas bien. Et tu nous a fait assiter à ce spectacle pour quoi? Pour des histoires de séparations puis réconscilliations et re-séparation et re-réconscilliation avec celle que tu prétends aimer (parce que la renier parce que t’as pas accepté de la voir telle qu’elle était bien que ce ne soit pas de sa faute, ce n’est pas ce que j’appelle aimer quelqu’un. Enfin, après à chacun ses principes et les tiens ne m’intéressent pas).
Et puis franchement, qui voudrait pour meilleur ami quelqu’un constamment préoccupé par sa propre personne et qui passe son temps à rabaisser les autres dans leur dos? Pas moi en tout cas.
Ah si, pardoooon, il y a bien Mist dont tu te préoccupes quand elle est telle que tu veux la voir (désolé, j’avais oublié). Il y a aussi Light (fallait bien que tu t’intéresses un minimum à la rare personne qui aura voulu te supporter aussi longtemps). J’espère quand même que tu changeras un minimum et que tu t’occuperas un peu de ta fille.
Le visage de Karasu s’attrista un instant.
-Tout le monde n’a pas la chance d’en avoir où d’avoir eu la chance d’apprendre à connaître ses enfants.
Il secoua la tête et rigola.
-Mais bon, ça tu t’en fous vu que ce n’est pas ton problème. Ah oui, dernière précision : quand tu rentres dans ton trip "laissez-moi souffrir seul", tâche au moins de "souffrir seul" sans que les autres ne s’en apperçoivent, c’est un peu le but du trip .
Karasu se leva et s’approcha de l’écran.
-Je ne sais pas l’effet que cette vidéo t’a fait. Si tu savais déjà tout ça et que donc ça ne t’a pas surpris : tant mieux pour toi. Si tu t’en fou : c’est pas ça qui coupera mon sommeil. Si ça t’a mis une claque : tu l’auras pas volée (pour un voleur, c’est pas le top). Si t'as l'occasion d'en parler avec Storm qui est "ma meilleure amie" tu peux lui montrer cette vidéo ou simplement lui dire qu'au moins toi, tu faisais parti des gens que j'aurais éventuellement pu considérer comme des amis mais qu'elle, ce n'était même pas la peine d'y penser, je ne voyais donc pas l'intérêt de lui laisser un dernier message. Allez salut!
Le film cessa. Mais quelques secondes après, il se ralluma et le visage de Karasu apparut de nouveau à l’écran.
-Au fait, je ne sais pas trop comment ça se ressent chez les Masters quand ça arrive mais pour le cas où je te le dit : si tu as vu ce film, c’est parce que je suis mort (juste pour le cas où tu serais intéressé ).
L’écran s’éteignit de nouveau.
Karasu- Master
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Affinité: Comme un lac : calme à l'extérieur mais on ne sait pas ce qu'il y a au fond
Rang: Master Morphe
Re: Prends ces mots comme tu voudras mais ce seront les derniers
Le boîtier vide du CD alla s'exploser contre le mur, tandis que le téléviseur émettait soudainement un grésillement bruyant, la prise se faisant brutalement éjecté hors de son branchement. Je cognai mon poing contre le mur, le sang coulant doucement le long de mes phalanges.
Abruti. T'es qu'un abruti. Tu sers à rien. Vraiment.
Quelques gouttes rouges vinrent s'écraser sur le sol, et je pestai. De toute façon, c'est pas ça qui arrêtera ces foutus larmes qui coulent sur mon visage.
Tu sais quoi ? J'te déteste. T'es qu'un égoïste qui ne pense pas aux autres. Bordel ! Mais t'étais pas obligé de mentir comme ça ! Si tu me haïssais tant que ça, pourquoi t'as pris la peine de faire cette vidéo et de me la livrer ? T'es qu'un crétin... Un gros crétin. Tu penses qu'à toi. Espèce d'abruti !
Je tombai à genou, glissant contre le mur, tapant violemment du poing sur le sol, m'arrachant un petit cri de douleur mêlé à mes larmes salés. T'aime me faire passer pour une merde, hein ? Tu dois être fier, je suis dans un état lamentable là.
Je me tordis brusquement sous la douleur, ressentant une violente secousse électrique dans tout mon corps. Je m'effondrai à plat ventre, serrai durement mon t-shirt à l'emplacement de mon coeur. Haletant, je relevai les yeux vers mon lecteur DVD, et l'aperçus carbonisé. Transfert incontrôlé d'énergie... Je m'en étais même pas rendu compte. Je savais même pas que je pouvais faire ça...
Je glissai plusieurs fois en tentant de me relever, prenant appui sur mes mains, et je parvins finalement à me remettre en position assise, me collant dos au mur, ramenant mes jambes contre moi. J'entourais mes genoux de mes bras, et plongeai ma tête dans leur étui protecteur, respirant avec difficulté, sanglotant bêtement.
J'inspirai une grande bouffée d'air, tentai de faire le vide en moi, de me calmer, mais rien. Rien d'autre que ma rencontre avec lui, nos conversations banales, puis ses sourires, ses rires, mes idioties, nos moments d'entente, nos entraînements, notre combat, le carnage dans l'arène, son appui, son soutien, sa détresse, mon intervention, sa mort...
J'avais été tellement inutile. Ouais, j'avais cru avoir servi à quelque chose, ce jour-là, lorsque j'étais arrivé, que je lui avais insufflé de mon énergie et que je l'avais ramené dans sa chambre après avoir été sûr qu'il se portait mieux, malgré l'arrivée de cette nouvelle maladie aux mains. Ouais, j'y avais vraiment cru, quand j'avais repris les seringues, tout son matériel. J'avais cru à tout ça, mais au final, je me retrouvais bredouille, sans plus personne à qui me confier si jamais j'en avais besoin, sans plus personne à qui parler, avec qui rire... Plus personne à taquiner, plus personne à embêter. Je ne le verrais plus jamais s'énerver, il n'aura plus jamais envie de se venger après que je l'ai traité de gay, et surtout... Il ne sera plus là pour me demander si moi, je vais bien.
C'était le seul à s'être inquiété pour moi.
Le seul avec Light.
A la seule différence que Light, dans un sens, avait toujours été supérieur à moi.
Alors que Karasu... J'avais évolué en même temps que lui, à Terrae.
J'avais beau avoir ressenti un léger pincement au coeur, une sorte de bouleversement dans mon énergie, j'avais simplement pensé qu'il s'agissait d'un dérèglement vis à vis d'un appareil électrique ou je ne sais quoi...
Mais nan.
C'était le contre-coup.
Le retour d'énergie que je lui avais donné.
Il était mort.
Bel et bien mort.
C'était fini.
Terminé.
Il n'y avait plus rien à faire.
Mes mains lâchèrent mes genoux pour frapper à plat le sol, je relevai la tête, les yeux dorés. Laissant une légère marque de sang là où ma main droite avait touché le sol, j'appuyai sur mes mains pour me relever, allant ramasser la boîte explosée du CD apporté par le corbeau quelques instants plus tôt.
Je la pris, arrachai un bout de plastique qui était à deux doigts de se séparer de l'autre bout, et laissai retomber la boîte sur le sol, me contentant de tracer une longue ligne rouge le long de mon bras gauche.
Un sourire étira mes lèvres, et je laissai le bout de plastique retomber au sol.
Avec la douleur, au moins, j'arrêterai de pleurer.
C'est tellement lamentable de pleurer pour quelqu'un d'aussi con. Il mérite pas ça. J'sais même pas pourquoi j'me mets dans tous mes états. Après tout, c'est débile. Il réfléchit tellement pas aux conséquences de ses actes !
Je chutai et tombai à genoux une nouvelle fois, serrant à nouveau mon t-shirt à l'emplacement du coeur, posant une main au sol, les poumons contractés, le coeur saignant. Je pestai, crachai, et tapai du poing sur le sol.
Les paroles qu'ils avaient prononcées dans la vidéo, désormais impossible à regarder, me revinrent en mémoire. Ils m'avaient descendu comme personne ne l'avait fait jusque là, et pourtant... Ce n'était même pas pour ça que je lui en voulais. C'était tout bonnement à cause de sa mort.
Je lui en voulais d'être mort. Je lui en voulais de m'empêcher de l'engueuler, de lui foutre une belle droite pour lui faire comprendre ses conneries. Je lui en voulais pour ne même pas m'avoir laisser le droit de l'aider un tant soi peu.
Je me redressai avec difficulté, continuant à éprouver cette douleur incurable dans mon coeur. C'était ça ? C'était ça la douleur dont il m'avait parlé ?
Non... En fait, c'était ça, en 10 fois pire...
Mais avec cette si mince indication, est-ce que je pouvais me permettre de dire que je le comprenais ? Est-ce que j'avais le droit de m'autoriser à dire que j'acceptais son geste, que j'acceptais qu'il ait agi comme ça, sans prévenir personne ? Car il n'avait prévenu personne... Sinon, il ne serait pas mort.
Une petite pensée s'évada de mon esprit tourmenté pour se tourner vers Storm. Je fermai les yeux, me concentrant pour reprendre une respiration correcte. Qu'est-ce que j'allais lui dire ? Je ne pourrais jamais être honnête. Je ne pourrais jamais lui dire la vérité.
Je ne le pourrais tout bonnement jamais.
Je restai des heures là, assis dans ma chambre, incapable de me relever pour des raisons idiotes. Je suffoquai, inexplicablement, et je me faisais du mal, sans doute pour tenter de penser à autre chose.
Je repensais à ses sourires, je regardai la magnifique photo de lui que j'avais pu faire, sur mon portable, et son air victorieux en snowboard. Son rire cristallin qui résonnait encore dans mes oreilles, et son air blasé à chaque fois que je le traitais de gay ou que je rajoutais un suffixe ridicule à son prénom. Je revoyais encore son visage surpris, puis énervé, et enfin désolé lors de ce jour-là, à l'infirmerie. Je le revisualisais en train de passer Master, comme un maître, valeureux et puissant, terriblement courageux... Et surtout, je l'entendais, sa voix, s'excuser, et me remercier. Me remercier "pour tout".
Je finis certainement par sombrer dans l'inconscience, épuisé, un mal de crâne me frustrant au plus haut point. Lorsque je me "réveillai", reprenant mes esprits, j'étais allongé au milieu de ma chambre, un grand désordre régnant sur la pièce.
Je le déteste.
Je le hais.
Karasu...
Adieu.
Abruti. T'es qu'un abruti. Tu sers à rien. Vraiment.
Quelques gouttes rouges vinrent s'écraser sur le sol, et je pestai. De toute façon, c'est pas ça qui arrêtera ces foutus larmes qui coulent sur mon visage.
Tu sais quoi ? J'te déteste. T'es qu'un égoïste qui ne pense pas aux autres. Bordel ! Mais t'étais pas obligé de mentir comme ça ! Si tu me haïssais tant que ça, pourquoi t'as pris la peine de faire cette vidéo et de me la livrer ? T'es qu'un crétin... Un gros crétin. Tu penses qu'à toi. Espèce d'abruti !
Je tombai à genou, glissant contre le mur, tapant violemment du poing sur le sol, m'arrachant un petit cri de douleur mêlé à mes larmes salés. T'aime me faire passer pour une merde, hein ? Tu dois être fier, je suis dans un état lamentable là.
Je me tordis brusquement sous la douleur, ressentant une violente secousse électrique dans tout mon corps. Je m'effondrai à plat ventre, serrai durement mon t-shirt à l'emplacement de mon coeur. Haletant, je relevai les yeux vers mon lecteur DVD, et l'aperçus carbonisé. Transfert incontrôlé d'énergie... Je m'en étais même pas rendu compte. Je savais même pas que je pouvais faire ça...
Je glissai plusieurs fois en tentant de me relever, prenant appui sur mes mains, et je parvins finalement à me remettre en position assise, me collant dos au mur, ramenant mes jambes contre moi. J'entourais mes genoux de mes bras, et plongeai ma tête dans leur étui protecteur, respirant avec difficulté, sanglotant bêtement.
J'inspirai une grande bouffée d'air, tentai de faire le vide en moi, de me calmer, mais rien. Rien d'autre que ma rencontre avec lui, nos conversations banales, puis ses sourires, ses rires, mes idioties, nos moments d'entente, nos entraînements, notre combat, le carnage dans l'arène, son appui, son soutien, sa détresse, mon intervention, sa mort...
J'avais été tellement inutile. Ouais, j'avais cru avoir servi à quelque chose, ce jour-là, lorsque j'étais arrivé, que je lui avais insufflé de mon énergie et que je l'avais ramené dans sa chambre après avoir été sûr qu'il se portait mieux, malgré l'arrivée de cette nouvelle maladie aux mains. Ouais, j'y avais vraiment cru, quand j'avais repris les seringues, tout son matériel. J'avais cru à tout ça, mais au final, je me retrouvais bredouille, sans plus personne à qui me confier si jamais j'en avais besoin, sans plus personne à qui parler, avec qui rire... Plus personne à taquiner, plus personne à embêter. Je ne le verrais plus jamais s'énerver, il n'aura plus jamais envie de se venger après que je l'ai traité de gay, et surtout... Il ne sera plus là pour me demander si moi, je vais bien.
C'était le seul à s'être inquiété pour moi.
Le seul avec Light.
A la seule différence que Light, dans un sens, avait toujours été supérieur à moi.
Alors que Karasu... J'avais évolué en même temps que lui, à Terrae.
J'avais beau avoir ressenti un léger pincement au coeur, une sorte de bouleversement dans mon énergie, j'avais simplement pensé qu'il s'agissait d'un dérèglement vis à vis d'un appareil électrique ou je ne sais quoi...
Mais nan.
C'était le contre-coup.
Le retour d'énergie que je lui avais donné.
Il était mort.
Bel et bien mort.
C'était fini.
Terminé.
Il n'y avait plus rien à faire.
Mes mains lâchèrent mes genoux pour frapper à plat le sol, je relevai la tête, les yeux dorés. Laissant une légère marque de sang là où ma main droite avait touché le sol, j'appuyai sur mes mains pour me relever, allant ramasser la boîte explosée du CD apporté par le corbeau quelques instants plus tôt.
Je la pris, arrachai un bout de plastique qui était à deux doigts de se séparer de l'autre bout, et laissai retomber la boîte sur le sol, me contentant de tracer une longue ligne rouge le long de mon bras gauche.
Un sourire étira mes lèvres, et je laissai le bout de plastique retomber au sol.
Avec la douleur, au moins, j'arrêterai de pleurer.
C'est tellement lamentable de pleurer pour quelqu'un d'aussi con. Il mérite pas ça. J'sais même pas pourquoi j'me mets dans tous mes états. Après tout, c'est débile. Il réfléchit tellement pas aux conséquences de ses actes !
Je chutai et tombai à genoux une nouvelle fois, serrant à nouveau mon t-shirt à l'emplacement du coeur, posant une main au sol, les poumons contractés, le coeur saignant. Je pestai, crachai, et tapai du poing sur le sol.
Les paroles qu'ils avaient prononcées dans la vidéo, désormais impossible à regarder, me revinrent en mémoire. Ils m'avaient descendu comme personne ne l'avait fait jusque là, et pourtant... Ce n'était même pas pour ça que je lui en voulais. C'était tout bonnement à cause de sa mort.
Je lui en voulais d'être mort. Je lui en voulais de m'empêcher de l'engueuler, de lui foutre une belle droite pour lui faire comprendre ses conneries. Je lui en voulais pour ne même pas m'avoir laisser le droit de l'aider un tant soi peu.
Je me redressai avec difficulté, continuant à éprouver cette douleur incurable dans mon coeur. C'était ça ? C'était ça la douleur dont il m'avait parlé ?
Non... En fait, c'était ça, en 10 fois pire...
Mais avec cette si mince indication, est-ce que je pouvais me permettre de dire que je le comprenais ? Est-ce que j'avais le droit de m'autoriser à dire que j'acceptais son geste, que j'acceptais qu'il ait agi comme ça, sans prévenir personne ? Car il n'avait prévenu personne... Sinon, il ne serait pas mort.
Une petite pensée s'évada de mon esprit tourmenté pour se tourner vers Storm. Je fermai les yeux, me concentrant pour reprendre une respiration correcte. Qu'est-ce que j'allais lui dire ? Je ne pourrais jamais être honnête. Je ne pourrais jamais lui dire la vérité.
Je ne le pourrais tout bonnement jamais.
Je restai des heures là, assis dans ma chambre, incapable de me relever pour des raisons idiotes. Je suffoquai, inexplicablement, et je me faisais du mal, sans doute pour tenter de penser à autre chose.
Je repensais à ses sourires, je regardai la magnifique photo de lui que j'avais pu faire, sur mon portable, et son air victorieux en snowboard. Son rire cristallin qui résonnait encore dans mes oreilles, et son air blasé à chaque fois que je le traitais de gay ou que je rajoutais un suffixe ridicule à son prénom. Je revoyais encore son visage surpris, puis énervé, et enfin désolé lors de ce jour-là, à l'infirmerie. Je le revisualisais en train de passer Master, comme un maître, valeureux et puissant, terriblement courageux... Et surtout, je l'entendais, sa voix, s'excuser, et me remercier. Me remercier "pour tout".
Je finis certainement par sombrer dans l'inconscience, épuisé, un mal de crâne me frustrant au plus haut point. Lorsque je me "réveillai", reprenant mes esprits, j'étais allongé au milieu de ma chambre, un grand désordre régnant sur la pièce.
Je le déteste.
Je le hais.
Karasu...
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Dark- Master
- Nombre de messages : 2562
Age : 32
Localisation : Yééé... WTF ?! T'as jamais appris à chercher des informations dans ton annuaire ?! J'donne plus mon adresse moi, c'est fini !
Date d'inscription : 07/12/2008
Feuille d'inscription
Âge: 18 Ans - L'âge de la majorité Yeaaaah ! Enfin *3* J'vous emmènerais dans ma voiture volée *O*
Affinité: J'suis un peu comme Zeus, j'lance des éclairs comme je veux 8D
Rang: Masteeeer ! Enfin la belle vie ! Plus de cours (pour l'instant) et je me ferais plus engueuler *O* Ils me rétrograderont pas, hein ?
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