Le sauvetage d'Eriol

Narrateur: [enfaite c'est les pensée de Bito quand il se fait un film dans sa tête en se prenant pour un héros]

Nous voici en compagnie de nos amis Bito et un débile dont je ne connais pas le nom... Bref, notre héros: Bito s'est porté volontaire pour emmener ce petit abruti à l'infirmerie car celui-ci n'étant pas très doué a tenté de se suicider en sautant par la fenêtre. Mais heureusement Bito était la et la sauvé d'une mort atroce...

(Ah oui ça le fait comme scénario!) Pensais-je

J'étais en train de courir dans les couloirs de l'école, avec mon fidèle guide sous le bras. L'infirmerie n'était plus très loin et je me demandais déjà à quoi ressemblait l'infirmière avec un petit sourire pervers

J'espère que ce sera une bombe sexuel à forte poitrine avec un super décolleté et une mini jupe très courte!

Je commençai déjà à baver en m'imaginant ça.
J'arrivais enfin devant l'infirmerie, j'ouvris la porte avec un grand coup de pieds et je repris mon souffle ayant couru un bon moment

Je préfèrais faire semblant de ne pas avoir entendu ses paroles... Heureusement que je lui avait refilé mon magazine, il semblait en avoir besoin ! J'observais l'endroit dans lequel nous étions arrivés et cherchait l'infirmière des yeux. Ou pouvait-elle bien être? A vrai dire vu comme j'avais été balloté dans tous les couloirs de l'instituts je ne voyait plus clairement et en plus du mal de pied j'avais presque envie de vomir...

- A l'aide, j'ai maaal

Je levais la main et l'agitais comme un drapeau blanc, esperant qu'on s'occupe très vite de moi.

Je regardais d'un air blasé mon guide faire le mec traumatisé et malade... Plutôt ridicule pour un mec qui fait toujours le gros dur.

Bon arrête ton cinéma toi!

Je le balançai alors sur un lit en attendant que quelqu'un vienne s'occuper de lui.
Une vieille peau finis par arrivée peu de temps après demandant ce qu'il c'était passé

Beurk c"est pas du tout un canon ça... dis je tout bas

Une fois sur un lit je n'avait rien d'autre a faire que d'attendre en agonisant... Quand la vieille arriva je me retins de rire pour garder mon air de blesser grave au bord de la mort.

- C'est lui...

Je tendais mon doigt tremblant soudainement, oui oui ma douleur au pied faisait tout ça... hé hé. Je montrais m'idiot qui m'avait poussé par la fenêtre.

- Il m'a poussé d'une fenêtre, j'ai eu chaud...

Le voir se faire engueuler m'étais plus pressant que de me faire soigner, ça promettait d'être distrayant ! Avec un peu de chance il finirait chez le dirlo !

Je fermai les yeux puis je hochai la tête attendant qu'on me remercie, mais je me stoppai d'un coup en voyant l'autre m'accuser en faisant le mec traumatisé

Quoi!?

Je me dirigeai rapidement vers lui et je l'attrapai par le col de son haut pour le secoué violemment

Répète un peu pour voir!

Sauf que l'infirmière nous sépara rapidement avant que je lui en mette une. Elle essaya de me calmer et se mit à me gronder comme un gosse, je baissais alors la tête ne pouvant pas répondre et essayant de cacher ma rage envers l'autre cafteur.

(Je vais le tuer ce merdeux) pensais-je

J'observais ses grimaces, il me semblait alors tout bonement ridicul... Et toute tentative de l'ennuyer me semblait tout d'un coup inutile. J'observais l'infirmire chipoter a mon pauvre pied qui finissait par ne plus trop sentir la douleur, le plus dur avait été le choc. Voyant que la douleur avait commencé a partir je me mis assit les pieds en dehors du lit et fit un petit signe a l'infirmière.

- J'éviterais de mettre mon pied a terre et ça ira !

Son regard assassin me fit comprendre qu'elle ne voulait pas me laisser partir ainsi mais j'avais horreur des platres ou de toutes ces choses médicales qui empêchaient mon corps de se soigner tout seul, comme un grand. Je croisais les bras, résigné, et la laissait chipoter encore et encore.

- Vous savez ça ira...

Après une petite brimade elle me mit une simple attelle qui me gênait déja énormément.

- La prochaine fois je nous laisse tomber, au moins j'serais pas le seul a en baver.

- Morpion...? Espèce de larve anémique !

Je soupirais un moment et me rendais compte qu'en effet je ne connaissait pas son nom... Il pouvait être interessant de le connaître, il était marrant en fin de compte, bien qu'un peu énervant sur les bords.

- Je m'apelle Eriol, et toi?

Je soupirais avec un sourire en coin, si au moins il pouvait faire une blague correcte... Même ça il n'en semblait pas capable. Je demandais a la 'gentille' infirmière si je pouvais quitter les lieux, elle hocha doucement la tête. Je me redressais et regardais ce cher Bito droit dans les yeux.

- Ah, P'tit Bit', avant de parler de mes parents essaye de te renseigner un minimum.

Je glissais mes mains dans mes poches et lui lançais un regard moqueur.

- Et quand tu sera capable de faire une vanne corecte, fais moi signe, looser.

Je regardais la sortie un instant.

- Maintenant si tu veux bien j'ai d'autres choses à faire que de m'occuper de toi.