* Kyôden débarque... est-ce vraiment une bonne chose ?

Identité:
* Nom : Amase
* Prénom : Kyôden
* Âge : 18 ans
* Affinité : Tonnerre

Personnalité:
* Caractère : On m’a souvent dis que j’étais lunatique, et je ne cache pas que mon humeur est très changeante. Il est impossible de savoir quelle sera ma réaction à quoi que ce soit et celle-ci peut souvent surprendre. A vrai dire, je plain presque ceux qui doivent me supporter… Je ne pense pas être si méchant, au fond, mais je suis comme détraqué à l’intérieur et ma raison ne me contrôle plus. Peut-être trop occupée à me maintenir en vie contre mon gré, elle en oublie de calmer cette espèce de folie dépitée qui me définit. Elle y reste aveugle et me murmure sans cesse, comme une obsession, à quel point je suis attaché à mon existence. Cet instinct de survie a été interprété par mon âme comme le signal qu’elle était libre de faire du monde un immense terrain de jeu. Complexe, n’est-ce pas ? Moi-même ai du mal à me cerner. Je m’impose l’idée que je sais parfaitement qui je suis sans rien en savoir. Je marche en zigzag sur un destin tracé à l’improviste, peut-être sur un pont à l’équilibre fragile, et je vais là où mes pas me porteront.
De l’extérieur, on me prend pour un narquois trop fier qu’il vaut mieux avoir pour ami qu’ennemi, et qui passe son temps à railler ou à faire le turbulent. Je suis énergique, certes, mais n’en reste pas moins rusé et subtile dans mes démarches. Le mensonge m’est un grand atout car je sais manier les mots, comme un sabre psychique, à la perfection. Ma malice est sans limites, allant jusqu’à fourberie, et je peux décider d’une mauvaise blague dans la seconde. Impulsif, je vais au devant du risque avec l’expression hautaine de celui qui ne craint plus rien. C’est plus que du courage, une vaillance par oubli, car si je suis intrépide c’est que je ne vois plus le danger. La peur m’est quasiment devenue inconnue. Par moment, je me décrirai animal : farouche et féroce, avec cette intelligence irréfléchie propre aux prédateurs. Mais vais-je au-delà de ce fougueux emportement qui me prend parfois ? Pour l’instant, non. Je ne pense pas que la cruauté fasse parti de mon caractère : sournois peut-être, instable sûrement, mais sadique jamais. Je peux m’attaquer au moral avec la hargne assurée qui naît d’un esprit abîmé, mais faire du mal au corps sans raisons, même si me battre n’est qu’une formalité pour moi, est au-dessus de mes forces. J’attendrai le besoin de vengeance ou une quelconque maladresse pour attaquer, car assaillir physiquement l’innocent ne m’a jamais attiré. Par contre, une fois la cause trouvée, je deviens implacable. J’ai tant de haine contenue… la calmer m’est impossible, je ne peux que la dépenser. Comme moi, cette colère est trop avide de liberté pour être asservie. Je terrasse les lois, elle terrasse les miennes, étouffe ce qu’il me reste de logique pour éclater au grand jour. Parfois un semblant de lucidité me rappelle à l’ordre, et je me demande si cet orgueilleux manipulateur est vraiment celui que j’ai envie d’être, mais cette pensée est bien vite étouffée par l’aveuglante lumière qui me contrôle… Car le tonnerre ne peut être dompté.

* Apparence / style vestimentaire : Il m’est très dur de parler de cela tant cela m’importe peu… Je n’ai pas vraiment de style particulier. Un jean, un T-shirt, à la fois passe-partout et pratique, je n’ai pas besoin de porter un chapeau orange fluo pour exprimer ma personnalité. Il suffit de me connaître depuis une minute pour comprendre que mes habits neutres ne sont qu’une façade à un être plus compliqué. La seule importance que je porte au choix de ma tenue est qu’elle soit assez commode et résistante pour ne pas me gêner dans mes mouvements et plus particulièrement dans mes soudaines acrobaties audacieuses. Mon apparence m’est bien égale, mais il est dur de s’habiller dépareillé lorsque tous vos habits restent dans les tons fades. Niveau physique, je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Comment me décrire ? Plutôt grand, très svelte, à l’allure sportive et la démarche assurée… Je sais que beaucoup s’attachent à la physionomie mais pour ma part me regarder dans une glace est loin d’être une manie journalière. J’ai juste conscience de ne pas être totalement laid mais, là encore, qu’importe.

* Passions : La vie est ma passion première, peut-être la seule. Disons que profiter de mon précieux temps pour m’éclater est la première de mes préoccupations ! Je la croque à pleines dents, sans rien redouter ni craindre. Une mauvaise blague de ma raison, sûrement… un sacré humour.

* Aime : J’aime énormément de choses, dont la plus importante à mes yeux est m’amuser. Mes rares amis aussi évidement, mais la solitude m’est souvent une grande alliée. Embêter les autres est un de mes passe-temps favori, ainsi qu’écouter de la musique, et jamais je ne reste à rien faire… car je suis avant tout un admirable trouble fête. Ensuite vient mon goût très prononcé pour le risque, car j’adore l’adrénaline et rien ne me fait plus plaisir que frôler un danger… Casse-cou, moi ? Oui, sûrement. Après et bien… ce que j’aime ou non change tellement souvent qu’il m’est impossible de lister la suite. On peut dire que mes goûts s’accordent avec mon humeur… Un jour je peux aimer la pluie et la haïr le lendemain. Le seul temps que je supporte quelque soit le moment, que j’adore même, est celui qui m’apportera des éclairs. Lorsque l’air se mue en une ambiance électrique, entrecoupé de flashs monumentaux suivis d’un lointain détonement, je me sens dans mon entier élément.


* N'aime pas : Ce que je n’aime pas, c’est souvent les autres. Je me divertirai d’une personne trop naïve comme je détesterais quelqu’un qui se croirait supérieur… à moi. Le monde est mon empire et je ne supporte pas ceux qui empiètent sur mon espace vital. Peut-être cela est dû à mon passé… Autre héritage de ce pathétique traumatisme que je m’efforce de refouler : je suis d’une claustrophobie hors norme. Non, c’est plus encore que la phobie de l’enfermement… celle de tout ce qui menace ma liberté. Si je n’ai peur de rien, bravant même le péril avec grand plaisir, le simple fait qu’on m’enjoigne le bras me panique, comme me trouver trop longtemps à l’intérieur d’une pièce aux fenêtres fermées m’oppresse. Je réponds à cette angoisse par ma fameuse agressivité. Evidement, je n’affectionne pas les mêmes choses que tout le monde, mais cette terreur m’est caractéristique et elle résume mon grand et gênant point faible que je cache ardemment sous l’animosité.

Histoire pré-Terrae:
* Si l’on m’obligeait à me retourner pour voir ma vie d’avant, ce que je ne ferai que brièvement, je la parcourrait comme on arpente une galerie. Le couloir est clair, inoccupé, hormis par trois immenses tableaux accrochés au mur. Je ne m’attarderai pas. Cet endroit recèle trop de secrets et de cauchemars.
Le premier est un clair-obscur. En bas à droite, dans l’ombre du pinceau, un semblant de regard enfantin et éperdu. On y lit une terreur sans nom, mais aussi une sorte de renoncement las. Il ne prend qu’un infime espace du tableau. La figure capitale de l’œuvre, s’imposant par sa présence centrale et baignée d’une lumière rougeâtre, est un homme. Le père. Coléreux, les yeux exorbités d’une folie invraisemblable, sa bouche est tordue de rage. La moue de tristesse due à sa femme trop tôt perdue c’est muée en cette immonde grimace. On devine que la rougeur de ses joues, tout d’abord attribuée à son courroux, est aussi liée à la bouteille d’alcool vide qu’il tient. Son autre main, levée, agrippe avec une fermeté déterminée et implacable un objet qui s’abattra indéniablement. Il s’abattra dans les ténèbres où se trouve l’indécis coup de peinture qui suggère l’enfant. Qu’est-ce cet objet ? Bâton, livre, balais ou autre bouteille, qu’importe. Ce que je sais, c’est qu’il frappera. Il a frappé tant de fois. Qu’importe l’objet, il était dur comme la haine et brûlant d’alcool. S’enfuir ? Le cadre du tableau est épais. Lourd, imposant lui aussi. L’homme se dresse, l’enfant se recroqueville, dans un coin. Il ne peut s’échapper, la bordure l’arrête. Comme les barreaux d’une prison.
Je me détourne, agacé. Qu’est-ce donc que cette toile stupide ? Mon passé ? Mensonges. Je refuse de l’attribuer à un souvenir. Jamais je ne abandonnerais, moi. Jamais plus… Un pas, je vois la prochaine oeuvre. Elle est monochrome. Noir. Un noir profond et épais qui couvre tout. Le cadre est toujours là, noir lui aussi. Etouffant. Tant peur, une cachette… Cette boite à jouets. Idiotie. Cela faisait bien longtemps que cette boite oubliée était vide. Une cachette… Si longtemps, l’enfant s’y est caché. Son père l’appelait, il ne répondait pas. Il ne répondait plus. Mué, pétrifié. Enfermé par lui-même dans le tombeau de son enfance pour fuir la douleur.
« Pitoyable », suggère mon air dépité.
Ensuite, une toile peinte de jaune. Sans cadre. Un éclair de lumière, lumineux et aérien, le libérant de sa cage. Un éclair de tonnerre. Oui, je me souviens. L’Appel, n’est-ce pas ? Une délivrance, ma délivrance. La promesse d’un avenir dans un présent déjà enterré…
Soudain, une nouvelle toile plus loin. Je m’avance, la frôle des doigts. Immaculée. Vide. Je souris. Qu’importe ces misérables tableaux que j’ai dépassés. L’éclair les brûlera. Il l’a fais. Je ne sais plus qui j’étais, mais je crois savoir qui je suis. Je ne suis que cette toile blanche.
Car après tout, c’est sur une page vierge que commence une histoire.

* Autre : J'aime les personnages complexes mais j'avoue que là... c'est un défi xD

Bienvenue!!!

Woaw! *-* Superbe présentation! Amuse-toi bien!^^

Karasu > T'inquiètes, tu restes premier dans mon coeur XD
*sors*

Trois choses:
D'abord, bienvenue à Terrae Kyôden. ^^
Ensuite, Félicitation ma p'tite Kumiko!
Et enfin, Nan désespère pas Karasu, c'est une conspiration; ils se relaient là où toi tu es tout seul, c'est pour ça que t'arrive plus à être premier! XD (<== je plaisante bien sur)

Bienvenue !

J'aime bien ton personnage, je me demande si lui et Natsume vont bien s'entendre s'il se croise un jour.