Evasion ratée ... (Akira)

**Alia** Mar 20 Oct - 22:04

Cela faisait environ une semaine que j'étais à l'hôpital et très exactement trois heures et quatrante trois minutes que je préparais mon coup avec attention. L'infirmière venait de partir ... Parfait. Je décrochai les perfusions à mes bras, retirai les patchs sur ma poitrine reliés à mon électrocardiogramme, et soulevai le drap qui me recouvrait. Enfilant mon jean, assise sur mon lit, je gardai l'espèce de chemise blanche qu'ils mettaients aux malades, avant de me poster, assise, face à la porte.
J'avais quatre mètres à faire.
Je posai mes pieds aux sol, et pris de l'élan, pour franchir les mètres qui me séparaient de la porte, mais mes jambes me lachèrent et je ne pus que m'aggripper à la poignée de la porte, qui s'ouvrit, et qui s'ouvrit sur une silhouette bien connue. J'eus un petit rire nerveux, avant de me renforgner, et de grommeller un :

- Bon, ben ça c'est fait...

**Karasu** Mar 20 Oct - 22:15

J'avais prévu d'aller m'entraîner ce matin et je décidai de rendre d'abord visite à Electra pour voir comment elle allait (même si elle allait me dire d'aller m'entraîner et plus vite que ça...).

Lorsque j'arrivai devant la porte de l'infirmerie et que j'en baissai la poignée, celle-ci s'ouvrit sur... Electra accrochée à l'autre bout de la poignée.

Elle avait toujours sa chemise blanche de malade et son jean.

...

...

Mon œil eut un tic nerveux.

Elle n'a quand même pas tenté de faire ce que je crois qu'elle a tenté de faire...

J'eus un sourire jaune, très jaune.

"Qu'est-ce que tu fais là comme ça...?"

**Alia** Mar 20 Oct - 22:21

J'eus un GRAND sourire bien nerveux.

- Moi ?... Euuuh ... Je ... Je voulais ouvrir la porte, euh ... J'avais chaud !

J'eus un léger rire de nouveau, avant de me renfrogner, boudeuse.

- Euuh ... Tu peux m'aider ?... Je .. Je peux plus bouger, avouai-je à contrecoeur.

**Karasu** Mar 20 Oct - 22:43

Pas s'énerver Akira... On reste calme... Zeeeeeeeen...

Je respirai un grand coup.

... Non, il m'en faut un deuxième là.

Je respirai un autre grand coup.

Je me penchai et posai une main sur son dos, mon autre bras passant sous ses genoux et la soulevai en la portant dans mes bras pour la poser... dans son lit!!!

"Et tu n'en bouges plus!"

**Alia** Mar 20 Oct - 22:53

Je croisai les bras sur ma poitrine.

- Hors de question ! Je vais parfaitement bien !! Je peux bouger, je n'ai pas besoin de ces conneries qui m'aidaient à respirer sous prétexte que ...

Une quinte de toux de secoua, du sang allant gicler contre mes mains contre ma bouche. J'essuyai ma bouche du revers du bras - rooh un peu d'hémoglobine, ya pas de quoi s'inquiéter, non ? - avant de regarder Akira.

- Ne me regarde pas comme ça toi ! Tout va bien ! dis-je, boudeuse.

**Karasu** Mar 20 Oct - 23:00

... C'est un nouvel entraînement pour tester mes nerfs, c'est ça?

Oui ça doit être ça...

"Mets-toi debout et fais cinq bonds à pieds joints sans tomber et on verra si ça va bien..."

J'aurai été dans un manga, j'aurai eu la grosse veine derrière la tête...

**Alia** Mer 21 Oct - 7:36

Je commaneçai à me lever avant de me renfrogner.

- Oui, bon, il me reste le problème des jambes à régler. Je peux bouger mon bassin, mais ... En dessous, ça répond plus.

J'eus un sourire forcé.

- Mais ça va s'éméliorer hein ! Ya pas de soucis à avoir là dessus ...

**Karasu** Mer 21 Oct - 7:49

"J'espère bien!" Répondis-je d'un air amusé.

Je l'espère...

"Ça m'étonnerait et me décevrait de ta part sinon." Dis-je en lui tirant la langue.

Malgré le fait que j'étais toujours sous l'effet de ma "découverte" en arrivant à l'infirmerie de la voir comme ça, j'eus un sourire en la regardant.

Si elle avait réussi à atteindre la porte, c'est qu'elle allait déjà un peu mieux. C'était bon signe.

Elle ne pouvait que continuer à aller mieux. Il n'y avait pas raison que ça ne se passe pas ainsi...

"Bon, et tu comptais aller où comme ça?"

**Alia** Mer 21 Oct - 13:58

J'eus un sourire qui cachait avec aisance les pires de mes inquiétudes.

- Je voulais aller faire un tour, me balader, et puis regard- ...

Je fus interrompue par les vociférations d'une infirmière qui m'avait aperçue.

- Non mais ça va pas ?! Vous êtes folle ?! Recouchez vous immédiatement, vous n'êtes pas en état de bouger !! Si vous ne retournez pas dans votre lit immédiatement, je vous y cloue !! Ca fait quatre fois aujourd'hui que je vous prends à essayer de partir, vous n'avez pas compris que ce n'est pas comme ça qu'on guérit ?! me cria-t-elle avant de souffler un grand coup pour se calmer et se tourner vers Akira avec un léger sourire.

- Vous pouvez vous en occuper ? Je vais chercher un marteau et des clous, dit-elle avec un tic nerveux qui trahissait sa grande fatigue mentale.

Je soupirai. Je l'avais prévenu, le Phil, que j'étais fatiguante. C'pas de ma faute si il veut me garder ici... Je dis avec un air offusqué :

- C'est de la dictature ! Je vais marcher, je vous dis. Laissez moi juste essayer, nom d'un chien... grommelai-je.

L'infirmière me regarda avec bien plus de sérieux.

- Vous savez pourtant ce qu'a dit le médecin. Vos nerfs ont été touchés, on ne peut rien faire, votre maladie a-...
- Stop ! la coupai-je. J'ai pu faire bien des choses par ma propre volonté, marcher ne sera qu'une broutille, dis-je alors que l'infirmière s'éloignait avec un sourire de circonstance.

Moi, j'avais une boule dans la gorge. Et ça devait s'entendre ... J'inspirai un grand coup, avant de tourner mon visage de nouveau souriant vers Akira.

- ... Pour me balader et respirer un peu l'air frais, je supporte mal l'enfermement, achevai-je.

**Karasu** Mer 21 Oct - 15:25

Je n'entendis pas sa dernière phrase.

J'avais l'estomac noué, une boule dans la gorge et mon cœur qui battait de plus en plus vite à m'en faire mal à la poitrine.

"Ta maladie a quoi?" Réussis-je à dire, de plus en plus inquiet.

Je sentis ma respiration commencer à se faire de plus en plus irrégulière.

**Alia** Mer 21 Oct - 15:46

Je secouai la tête.

- Ma maladie a rien du tout. Je vais guérir, Akira, tu m'entends ?... dis-je en posant ma main sur sa joue.

Je lui souris, mais ma manche glissa légèrement, laissant apercevoir mon bras amaigri et la jointure du coude violette à cause des perfusions régulières. Je rabattis mon bras contre moi en remontant la manche large de la chemise, regardant ailleurs, comme une enfant prise sur le fait. Je regardai Akira au bout d'un instant, me forçant à sourire.

- Regarde, je te parle, je bouge, je suis en train de récupérer mes réflexes, tout va bien, répétai-je.

J'avais ommis deux choses : ma totale perte de sensibilité au niveau des jambes, et mon absence de pouvoirs. Je ne voulais pas l'inquiéter. Je ne voulais que des sourires ...

**Karasu** Mer 21 Oct - 15:57

Mes yeux s'agrandirent un moment quand je vis l'état de son bras.

Je me mordis les lèvres et baissai la tête.

"Je suis tellement désolé..."

C'était de ma faute...

C'était de ma faute si elle s'était retrouvé dans cette pièce.

C'était de ma faute si sa maladie avait empiré (pas besoin d'être un génie pour avoir compris...).

Je serrai les poings en regardant le sol.

"Pardon..."

**Alia** Mer 21 Oct - 16:18

Je fixai Akira, la tristesse dans mon regard aisément cachée par la colère.

- Arrête, dis-je simplement, sèche. C'est moi la seule responsable, tu m'entends ?... Je refuse de te voir porter mes erreurs et mes choix. C'est moi qui ai insisté pour venir, je suis la seule responsable.

J'eus un soupir.

- Des erreurs, j'en ai fait des tonnes. Et j'en ai toujours payé le prix, assumé les conséquences. alors je ne vois pas pourquoi ce serait différent aujourd'hui.

**Karasu** Mer 21 Oct - 16:21

Je relevai la tête vers Electra avec un regard interrogateur.

"Comment ça?"

**Alia** Mer 21 Oct - 16:37

J'eus un léger sourire.

- Bien que j'aimerais que ça ne soit pas le cas, j'ai eu une vie avant Terrae. Et même pendant mon exil ... disons que j'ai toujours un peu baroudé, deça, delà...

J'eus un léger rire.

- Mais c'est tout sauf intéressant.

**Karasu** Mer 21 Oct - 16:42

Je secouai la tête.

"Pour moi si."

En même temps, je ne savait d'elle de sa vie en dehors de Terrea juste qu'elle était partie en Russie après le départ de Zane. Sinon je ne savais rien...

**Alia** Mer 21 Oct - 16:45

J'eus un léger soupir avant de dire :

- Tu veux vraiment savoir ?... Tu sais, c'est long et pas très intéressant ... Il y a toute mon histoire dans n'importe quel mauvais roman de gare.

**Karasu** Mer 21 Oct - 16:50

Je pris une chaise et m'assis avec un petit sourire.

"De toute façon, tu n'as rien d'autre à faire."

Je tiltai.

"Enfin, sauf si ça te gêne et que tu ne veux pas en parler!"

**Alia** Mer 21 Oct - 17:03

J'eus un petit sourire et dis :

- A vrai dire, je n'en ai jamais parlé à quiconque, de mon histoire. je ne l'ai jamais considérée comme utile. Mais bon vu que tu sembles y tenir ...

J'eus un léger soupir, avant de me caler contre la tête de mon lit, assie, une jambe ramenée contre moi. Je pris une inspiration et commençai :

- Je suis née quelque part au Sud de Vladivostok, dans une ville sans nom, un jour sans nom au milieu du mois de Décembre. Mon père, exilé Japonais à la suite de la seconde guerre mondiale, et ma mère, Russe, m'ont tous deux donné le patronyme d'Elena. J'avais deux ans lorsque l'URSS s'est disloqué, ne laissant au monde l'image de la Russie que celle de ses haillons. Lorsque le pays est passé du communisme au capitalisme, toutes les classes modestes en ont énormément souffert. Le chômage est arrivé, et avec, les privations, le rascisme pour mon père, la honte pour ma mère. Tous deux semblaient regretter de m'avoir mis au monde, car j'étais pour eux un fardeau.

J'eus un léger sourire en repensant aux rares souvenirs que j'avais de mon début de vie en Russie. Le froid, la neige, la pauvreté ambiante, la misère, et l'odeur de l'alcool qui flottait dans les rues désertes. Je repris au bout de quelques petites secondes.

- Un soir, je les entendis parler des voisins qui avaient vendus leurs enfants à des touristes fortunés pour trouver de quoi subsister. Le lendemain, je les retrouvais tous les deux, pendus aux poutres de la cuisine. J'avais 5 ans, et la ville de mon enfance n'était plus qu'un nid de misère.

**Karasu** Mer 21 Oct - 17:10

J'avalai ma salive.

Je m'étais attendu à ce qu'elle me dise que le lendemain, elle se faisait vendre par ses parents... pas ça...

A cinq ans en plus...

Je lui lançai un regard triste et désolé mais ne dis rien, ne voulant pas l'interrompre.

**Alia** Mer 21 Oct - 17:38

J'eus un léger rire.

- Ne fais pas cette tête. Je n'avais déjà pas réagi à l'époque, je ne vois pas pourquoi je serais choquée mainenant ... Tout ça c'est du passé.

J'inspirai une nouvelle fois, faisaint le tri dans mes souvenirs, avant de reprendre.

- Après avoir erré quelques temps, je fus recueillie par un orphelinat du coin. Je parlais déjà deux langues, celle de mon père, et celle de ma mère. Je fus recueillie par un Moscovite qui me fit à jamais quitter l'est pour l'Ouest, la capitale, riche, puissante. Je grandis là bas, heureuse et insouciante. Mais vers mes 8 ans, il mourut d'une bronchite. Pour ne pas à avoir à subir l'orphelinat de nouveau, je m'enfuis, en Allemagne d'abord, où je fus recueillie une année durant par un couple de personnes agées qui avaient le coeur sur la main. J'appris l'Allemand mais m'enfuis... Je n'avais toujours pas trouvé ma place. Je suis restée quelques mois en France, en Espagne, puis un an en Italie. J'avais douze ans lorsque je pris un bateau pour l'Egypte, en compagnie d'une archéologue qui avait son chantier de fouilles là bas.

J'eus un léger soupir.

- C'est là que je suis tombée amoureuse du désert. J'y suis restée un an et demi, mais, comme si une malédiction me poursuivait, un incendie ravagea notre campement, un incendie criminel, évidemment. Je m'enfuis dans le désert, ne voulant plus que mourir, ne plus retourner sur mes pas... C'est là qu'on vint me chercher. C'était Zane, qui avait entendu mon appel désespéré.

Un sourire plus heureux naquit sur mes lèvres à ce moment là. Pour moi, c'est là que mon histoire commençait ... Ma vraie histoire.

**Karasu** Mer 21 Oct - 17:50

Dans un sens, je l'enviais.

Elle avait ce qu'on peut appeler voyager!

Ça devait être bien de pouvoir voyager où l'on veut, découvrir de nouveaux horizons (découvrir de nouvelles cuisines!!!), rencontrer de nouvelles personnes que l'on peut affronter...

J'eus un sourire quand je vis le sien apparaître.

Je continuai de garder le silence.

**Alia** Mer 21 Oct - 18:10

Je vis un sourire similaire au mein se peindre sur ses lèvres.

- J'évitais tout le monde, je ne connaissais personne, j'avais refusé le traducteur. Tout ce que je voulais, c'était qu'on me laisse en paix. J'ai vécu comme ça, loin de tout, pensant qu'on m'avait oubliée... Je me trompais. Je crois que c'est là que j'ai développé deux choses : ma faculté à toujours être introuvable, et mon amour pour la liberté. Où que j'aie été, tout n'était que ville et bitume, ou alors mer jaune et brûlante du désert, l'endroit qui m'avait le plus fascinée. Mais Terrae ... C'était pour moi le plus bel endroit du monde. Je n'aimais juste pas ses habitants.

J'eus léger rire.

- Bref, je m'égare. Zane m'a trouvée. Enfin, à vrai dire, je lui suis tombée dessus, alors que je l'observais pendant qu'il s'entraînait. Je ne me souvenais que trop peu de lui ... Bien que ce soit le seul visage qui m'ait été amical. Il m'a sermonée pendant cinq bonnes minutes parce que selon lui, je n'avais fait aucun effort pour donner une chance aux autres. Entre nous, il avait raison. Je suis donc revenue, ai exigé de Philos qu'il me fasse passer l'Initiation. Lorsque je suis revenue auprès de Zane, j'étais une toute jeune Morphe de 13 ans, alors que lui en avait 16. C'est grâce à lui et ses entraînements, sa présence, nos discussions, que je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. Enfin, lorsque j'étais Etoile, j'étais pire que ça, ris-je. Le lendemain de mon passage à Etoile, j'eus 14 ans. En simple cadeau, il m'offrit un prénom... Celui que j'ai aujourd'hui. Tout le monde était étonné que je n'en change pas pour signifier mon boulversement en temps que Master ... Mais ce qu'ils n'avaient pas compris, c'est que ce boulversement, je l'avais déjà vécu grâce à Zane.

Je marquai une pause, mes yeux se perdirent dans le vague.

- J'avais pris l'habitude de cacher mon apparence enfantine grâce à mon don dès mes 14 ans. J'avais la même apparence que lui, la même aura aussi, sans doute. Et cette apparence que je voulais tant avoir, je la gardai alors que je passai Master. Je devais avoir 15 ans, lui 17, et le lendemain, son monde et le mien s'écroulaient.

**Karasu** Mer 21 Oct - 18:16

J'avais envie de dire "pourquoi?" mais j'avais l'impression que ça lui enlèverait ses souvenirs si je disais le moindre mot.

C'était là que Zane et Philos...?

**Alia** Mer 21 Oct - 18:45

Je soufflai doucement, les yeux dans le vague, avant de continuer.

- Avant de partir se battre, il m'a offert ses revolvers. Il les avait créés lui même, il y avait mis une partie de son âme ... La seule chose qu'il m'ait dit, c'est "je te promets que je reviendrai les chercher"... C'est Noa qui m'a empêchée d'intervenir, pour ma sécurité comme par respect par ces deux hommes qui ont livré un combat de titans ... Noa m'a assommée, pour ne pas que je me blesse en tenat de lui échapper. Lorsque je me suis réveillée, Philos était toujours en vie, et c'était Zane qui avait disparu. Je n'y ai jamais cru, et dans l'heure qui suivait me m'enfuyais de Terrae, n'abandonnant que des souvenirs derrière moi.

Je marquai une pause.

- N'ayant pas trouvé Zane après des semaines de recherches, je décidai de faire face à ma douleur ... Et de partir sur mes terres d'enfance. J'y pris l'apparence et l'identité d'Irina Derevko, agent du Kgb ... Et on peut dire que j'ai fait pas mal de trucs assez louches. L'avantage, ou le désavantage, lorsqu'on incarne une femme fatale ... C'est que monter en grade ne devient pas très difficile, si tu vois ce que je veux dire. Je faisais tout ça pour accéder à leurs dossiers de recherche; à leurs satellites ... Je cherchais Zane.

J'eus un sourire.

- C'est au bout de deux ans que Philos envoya ses traqueurs à ma poursuite. Avait-il peur pour moi ? Avait-il peur de moi ? Je n'en savais rien ... Mais il n'empêche que ce fut assez difficile de rester libre, dis-je avec un soupir. J'ai dû simuler ma mort une bonne vingtaine de fois pour leur échapper, grimaçai-je, et c'est aussi douloureux que ça en a l'air. Je suis ensuite revenue à Vladivostok, où je pris mon apparence normale, histoire de brouiller les pistes ... Et disons que Irina était un peu trop ... célèbre parmi les renseignements russes pour que je me risque à utiliser son identité, avouai-je avec un petit rire. Là, j'ai rencontré Mickaël, dis-je avec un sourire triste.

Je marquai une pause, avant de secouer la tête avec un sourire.

- Ce mec était un vrai génie. Il avait conçu un système révolutionnaire de moteurs, et son oeuvre majeure, ce fut une moto ... Qu'il m'offrit quelques minutes avant de me demander de passer ma vie auprès de lui. Je ne sais pas si j'aurais accepté, mais en tout cas, le lendemain matin, c'était son cadavre que je retrouvais dans son garage, la moto introuvable ... car avec moi. Je l'ai gardée, seul souvenir de cet homme qui restera à jamais dans l'ombre, ses projets volés et ses rêves brisés... Je crois que je porte malheur aux hommes que je croise, achevai-je en riant.

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