Non, ce n'est pas un rêve... Dommage

**Yami Nako** Mer 23 Déc - 4:44

[Hrp : Tu voulais de l'originalité, en matière d'entrée en scène... j'espères que ça t'iras ><]

Un éclair d‘une intensité remarquable, puis plus rien. Juste des sensations étrange de paralysie, de tristesse,… De température changeante. D’abord un froid intense, puis une chaleur étouffante. Et, enfin, une température réconfortante et bien plus clémente. Je crois que… J’ai du perdre connaissance à cet instant. Lorsque je rouvris les yeux, ma vue mit une bonne demi-heure à revenir. Non, en fait… je crois qu’elle mit plutôt ce temps à s’habituer à cette nouvelle obscurité. Où était-je ? Je l’ignores… Je crois que j’aurais aimé ne jamais me réveiller. Mais quoi… Je pouvais quand même pas resté planter ici !

Même si ma démarche fut très mal assuré, mes pieds trouvèrent leur chemin… Un temps. Un temps trop court même. Le gauche vint frapper une surface dur, le choc causant un son sourd en plus d’un fourmillement plus que dérangeant. Mais plus important encore que mon chemin… Que s’était-il passé, déjà ? J’avais beau me torturer l’esprit, peu de choses me revenait en mémoire. Des images, aussi incompréhensible que les unes que les autres, se succédait sans relâche dans mon esprit torturé… Sans que j’arrives à y mettre un véritable ordre. Et cette voix… Douce, malgré cette situation sanglante dans laquelle on se trouvait un peu plus tôt. Sa voix…

- Nii-san ?… murmurais-je mal assuré. Il y a quelqu’un ?…

Aucunes réponses. Je suis d’abord soulagé d’être seule. Soulagé que personne ne pusse me nuire. Mais, finalement, la tristesse m’envahit. Grand frère… où est-il ? Ce n’est pas normal. Alors que je le retrouve enfin, après tant d’années où seul l’espoir me permet de tenir… Il m’abandonne. De son propre gré ? Non, impossible. Il oserait pas. Non… Si, il pourrait. Sinon, pourquoi m’aurait-il murmuré ces mots ? Pourquoi m’aurait-il dit de vivre pour nous… pour lui ? Non. Il doit être là, quelque part. Il est forcément dans le coin… il va arriver, je le sais. Non, j’espères… En vain. Je ne ressent pas sa présence. Mon seul sentiment, est celui qui m’a toujours habité : la solitude. Non, il n’a pas le droit…

Mes mains commencent à chercher à tâtons puis, finalement, ma vue distingue une lumière. Juste celle de la lune… Et mon regard s’attriste d’avantage, bien malgré moi. Je distingue une surface plane, ou quelque chose qui y ressemble. Et même si la question aurait du me traverser l’esprit… Je ne me demande même pas où je suis, mes pensées sont toutes focalisés sur ce jeune homme que je n’oublierais jamais. Je suis désormais devant cette vitre aux reflets lunaires. Mon regard se porte vers l’extérieur… ce monde que je ne connais pas. Ma main droite se pose inconsciemment sur cette glace, mais c’est à peine si je ressent la basse température de cette dernière. Par contre, je ressent autre chose. Une sensation… Glissante. Lentement, mes doigts perdent leur altitude, glissant lentement le long de ce carreau lustré… Et là, je comprends. Une trace sombre se dessine. Des lignes tremblantes… Sanglantes. Et je comprends enfin. Je comprends le sens de ses dernières paroles, de ces mots qui me hanteront jusque la fin de mes jours. Du sang… Mon sang. Non, celui de mon frère. Ma main se détache au même rythme que mes pas recules. Finalement, je trébuche contre quelque chose, mais j’ignores quoi. Tout ce que je sais, c’est que je perds mon équilibre après un dernier murmure envers mon frère. Mes fesses se retrouvent par terre en moins de temps qu’il ne faut que pour le dire. Et, cette fois, je ne peux me retenir. Même si je ne connais ce lieu… Même si j’ignore s’il y a quelqu’un d’autre… Je ne me retiens pas, peut-être dans l’espoir de le voir; ou peut-être dans celui que ça me soulage… Moi-même je l’ignore. Mais, ce qui est sûr… C’est que ce cri de rage incompréhensible que je m’autorise, en même temps que quelques larmes, doit être audible à dans une majeure partie du bâtiment…

**Philos** Dim 10 Jan - 0:35

Je voulais me rendre à ma chambre, lorsque des cris de douleur, de peine et de rage retentirent ... Dans ma chambre justement. Que se passait-il ?! J'entrai à la volée, terriblement inquiet pour ce que j'allais y trouver.

J'aperçus une silhouette prostrée dans un coin sombre de ma chambre. J'allumai la lumière, avant de m'approcher doucement.

- Que faites vous ici ?... Que se passe-t-il ?...

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